La
tyrannie hideuse de l’autocrate dit Hassan II, roi[2] du
Maroc,[3] n’a pas
pu empêcher la parution de plusieurs livres dénonçant ce régime de l’imposture.
Le
fiston qui a hérité du Maroc[4] après la
disparition du papa, assure la continuité.
Cet
autocrate dit Mohammad VI,[5] roi du
Maroc, n’arrive pas non plus à empêcher la parution de livres dénonçant ce
régime de l’imposture.
Comme
ceux d’autres auteurs du Maroc, le livre de Omar[6] Brouksy,[7] intitulé
« Mohammed VI derrière les masques, le fils de ʺnotre amiʺ »,[8] est
publié en France, qui fait partie des États façonneurs et protecteurs de ce régime
de l’imposture, aux multiples employeurs.
Si ce
régime de l’imposture ne craint pas que des écrits l’affaiblissent, et compte
sur ses employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste pour continuer à le
protéger, il a du mal cependant à tolérer que quelqu’un du Maroc, ose ne pas se
plier à son arrogance, à sa mégalomanie, ose le défier, l’irriter en étant
irrévérencieux, et en faisant preuve d’insoumission.
Ce
régime de l’imposture, tyrannique, perfide, obscène, dépravé, corrompu, cynique
et autres, considère que tout lui est permis, s’autorise le pire, ne recule
devant rien pour piétiner la dignité, humilier, sévir et user de son mépris des
populations qu’il ne voit que serviles.
C’est
dire que des auteurs, comme Omar Brouksy,[9] prennent
d’énormes risques[10] en
osant exposer des pratiques condamnables que ce régime de l’imposture tient à
masquer.
« Par-delà les écrans que
le roi Mohammed VI déroule régulièrement pour y projeter les images qu’il
entend donner de lui et de son régime, ce livre est d’abord un voyage dans
l’intimité d’un pouvoir personnel, celui du 22e monarque de la
dynastie alaouite. Il évoque son parcours, sa fortune, son statut religieux,
ses conseillers, sa cour et son style de gouvernement depuis quinze ans ».[11]
Ce potentat savoure, comme son
prédécesseur, le maintien de l’acte humiliant d’allégeance[12] qu’il met
en scène, chaque année, avec « les dignitaires du régime »,[13] des
figurants, s’inclinant devant lui et le glorifiant[14] lors
une cérémonie détestable.
Se voulant à la « tête »
d’un « État » dit « musulman », son statut de « chef
religieux » s’appuie sur la légende qui fait de lui un descendant de
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.[15]
Intervenant partout,[16] d’une
avidité sans limite, Mohammed VI, l’un des premiers « débiteurs » de
boissons alcoolisées,[17] est l’un
des plus riches de la planète.[18]
La tyrannie, le pillage, la
torture, les mauvais traitements, les violations des droits, la corruption
généralisée et autres continuent.
« Les trois dernières
années ont surtout montré que « M6 » n’est pas près d’abandonner les
vieux oripeaux d’Hassan II, et reste [...] le ʺfils de son pèreʺ ».[19]
Omar Brouksy, enseignant
universitaire et journaliste, s’attache à mettre en relief un certain côté dit
« laïc »[20] de sa
démarche.
Ce ne sont donc pas les
enseignements que l’Islaam[21] apporte
à la marche des croyants et des croyantes,[22] qui
sont recherchés.
Certes, ce qui a trait à cette
marche a été combattu, brouillé et continue de l’être.
Il est nécessaire par
conséquent de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler que les imposteurs combattent
et brouillent tout ce qui se rapporte à cette marche, afin de
continuer à alimenter et à entretenir le faux,[23] la discorde,[24] la
turpitude[25]
et autres.
Ils montent les coups les plus inimaginables, pratiquent les
manipulations les plus incroyables, servent
les mensonges les plus éhontés et pire encore.
Mais
les croyants et les croyantes continuent et continueront la résistance.
« Et
l’avenir est à la piété ».[26]
BOUAZZA
[1] ‘Omar
Brouksy, violenté lors d’une manifestation qu’il couvrait en 2012, en sa
qualité de journaliste.
[2] et [3] Produit
de ce qui est appelé ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, ʺl’indépendance
nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ ou autres et qui est inséparable du
statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste.
Statut
qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États"
supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de
servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur
l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice,
la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression,
l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de
l’être humain.
Au
Maroc, colonie française dite ″protectorat″, le système
colonialo-impérialo-sioniste a fait d’un sultanat moribond, une monarchie
héréditaire, dite de "droit divin".
Les colonies restent pour les employeurs des réserves
de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des
points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des
armements, des lieux de pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des
dépotoirs multiples et variés et des décharges d’immondices.
Ces colonies sont dotées de moyens pour opprimer,
mâter, briser, terroriser et massacrer ceux et celles qui résistent.
[4] Et d’un magot de milliards de dollars, de propriétés
immobilières et autres, en France, aux USA et ailleurs, avec des dépôts dans
des banques qui débordent d’argent des pillages, dépôts chargés du sang des
victimes, des populations opprimées et exploitées.
Une ʺtraditionʺ des ʺÉtatsʺ d’Afrique et des ʺÉtatsʺ
dits ʺarabo-musulmansʺ en Afrique et partout.
[5]
Et aussi ʺM6ʺ :
[6] ‘Omar
(le ʺrʺ roulé).
[7] Le ʺrʺ
roulé.
[8] Nouveau
Monde Éditions, Paris, 2014.
ʺLe
fils de notre amiʺ renvoie au livre signé par Gilles Perrault, intitulé ʺNotre
ami le roiʺ, consacré à la dénonciation de l’autocratie de Hassan II
(Éditions Gallimard, Paris, 1990).
Le
livre de Omar Brouksy est préfacé par Gilles Perrault.
[9] Installé
au Maroc.
[10] Que
n’encourent pas ceux et celles, en France par exemple, qui dénoncent
l’arrogance, les mensonges, l’imposture et autres pratiques condamnables du
ʺrègneʺ de la personne installée sur le ʺtrôneʺ du palais de l’Élysée.
Depuis
2012, c’est François Hollande, un homme de gauche, mis à la place de son alter
ego, Nicolas Sarkozy, un homme de droite.
[11]
Avant-propos, page 16.
[12]
Détournement et déformation de l’acte dit ʺbaï’aʺ, par lequel des personnes
s’engagent, librement, auprès d’une autre, qu’elles jugent dotée de qualités
louables, pour lui confier, dans les rapports entre gouvernant et gouvernés par
exemple, la responsabilité dans la gestion des affaires de la communauté et la
défense de l’intérêt général, selon les enseignements de l’Islaam.
Lorsque
‘Omar Ibn Alkhattaab, ʺamiir almouminiineʺ (commandeur des croyants) a été
désigné ainsi, tout en acceptant cette responsabilité, il n’a pas manqué de
s’interroger sur ce qu’il y a lieu de faire afin d’assurer au mieux sa fonction
dans le respect des enseignements de l’Islaam.
Il
a exprimé en public sa crainte devant cette lourde tâche et sa peur de faillir
à son devoir vis à vis des croyants et des croyantes.
Dans
l’assistance, des personnes l’ont rassuré et lui ont fait savoir que tout
manquement à sa mission serait combattu, au besoin par les armes.
Après
les avoir écoutées, ‘Omar Ibn Alkhattaab a remercié Allaah qui a fait de lui un
membre de cette prodigieuse ″Omma″.
[13]
ʺGouvernementʺ, ʺhauts fonctionnairesʺ, ʺhauts gradésʺ, ʺélusʺ et autres.
[14]
L’habillage dit ʺdémocratiqueʺ est destiné à ses employeurs, qui tiennent à
cette supercherie, afin de continuer à disserter sur leur ʺapport
civilisationnelʺ aux indigènes.
[15] Des membres de la famille de Mohammad, l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, faisaient partie de ses
ennemis, tel l’oncle paternel ‘Abd Al’ozza Ibn ‘Abd Almottalib, surnommé Abou
Lahab.
Alqoraane lui a annoncé l’Enfer, ainsi qu’à son
épouse.
″Que périssent les deux mains d’Abou Lahab et que
lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera
brûlé dans un feu plein de flammes. De même que sa femme, la porteuse de bois.
Avec une corde de fibres, attachée à son cou.″
Alqoraane (Le Coran), sourate 111 (chapitre 111),
Almaçad, Les Fibres, aayate 1 à aayate 5 (versets 1 à verset 5).
Cela n’a pas dissuadé les imposteurs au service des
employeurs du système dit ″dominant″ au niveau international, installés à la ″tête″ des ″États″ dits ″musulmans″, de se
faire faire ″des arbres généalogiques″ leur
attribuant ″des liens de parenté″ avec
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, afin de continuer à alimenter et à
entretenir le faux et l’ignorance, en tentant de faire croire aux populations
des pays où ils sévissent, que ces liens les ″légitiment″, alors qu’ils savent parfaitement, qu’ils sont
dépourvus de légitimité.
Á
divers niveaux, ils s’octroient des positions dans de multiples domaines,
prétendent à des places à part en invoquant cette ʺfiliationʺ qui se traduit,
selon eux, par ʺun droit naturel à la noblesseʺ, à ʺl’autoritéʺ, à ʺla
reconnaissanceʺ, à ʺla respectabilitéʺ, à ʺla considérationʺ, au ʺprestigeʺ,
aux ʺélogesʺ et autres.
Ces
appellations usurpées rendent ces traîtres encore plus méprisables.
[16]
Sa ʺconstitutionʺ en fait un personnage ʺintouchableʺ, quelle que soit la
gravité des fautes qu’il peut commettre. (page 121).
[17]
Page 83.
Les
boissons alcoolisées sont condamnées par l’Islaam, dont ce régime de la
débauche, prétend suivre les enseignements, alors qu’il les ignore royalement.
[18]
Page 75.
[19]
Épilogue, page 230.
[20] Terme,
qui dans l’histoire de France, renvoie à la lutte entre ʺle clergéʺ et les
tenants de l’idéologie dite ʺanti-cléricaleʺ.
Cette lutte a débouché sur ʺla séparation de l’Église
et de l’Étatʺ pour signifier que ʺles institutions religieusesʺ n’ont pas
d’influence sur ʺles autres institutionsʺ.
L’idéologie dite ʺlaïqueʺ continue d’alimenter et
d’entretenir des politiques un peu partout.
[21] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[22]
Almouminoune wa almouminaate.
[23]
Albaatil.
[24]
Alfitna.
[25]
Alfaçaade.
[26]
″Wa al’aaqiba littaqwaa″.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Voir :
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