jeudi 18 septembre 2014

« LE FILS DE SON PÈRE »


La tyrannie hideuse de l’autocrate dit Hassan II, roi[2] du Maroc,[3] n’a pas pu empêcher la parution de plusieurs livres dénonçant ce régime de l’imposture.
Le fiston qui a hérité du Maroc[4] après la disparition du papa, assure la continuité.
Cet autocrate dit Mohammad VI,[5] roi du Maroc, n’arrive pas non plus à empêcher la parution de livres dénonçant ce régime de l’imposture.
Comme ceux d’autres auteurs du Maroc, le livre de Omar[6] Brouksy,[7] intitulé « Mohammed VI derrière les masques, le fils de ʺnotre amiʺ »,[8] est publié en France, qui fait partie des États façonneurs et protecteurs de ce régime de l’imposture, aux multiples employeurs.
Si ce régime de l’imposture ne craint pas que des écrits l’affaiblissent, et compte sur ses employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste pour continuer à le protéger, il a du mal cependant à tolérer que quelqu’un du Maroc, ose ne pas se plier à son arrogance, à sa mégalomanie, ose le défier, l’irriter en étant irrévérencieux, et en faisant preuve d’insoumission.
Ce régime de l’imposture, tyrannique, perfide, obscène, dépravé, corrompu, cynique et autres, considère que tout lui est permis, s’autorise le pire, ne recule devant rien pour piétiner la dignité, humilier, sévir et user de son mépris des populations qu’il ne voit que serviles.
C’est dire que des auteurs, comme Omar Brouksy,[9] prennent d’énormes risques[10] en osant exposer des pratiques condamnables que ce régime de l’imposture tient à masquer.
« Par-delà les écrans que le roi Mohammed VI déroule régulièrement pour y projeter les images qu’il entend donner de lui et de son régime, ce livre est d’abord un voyage dans l’intimité d’un pouvoir personnel, celui du 22e monarque de la dynastie alaouite. Il évoque son parcours, sa fortune, son statut religieux, ses conseillers, sa cour et son style de gouvernement depuis quinze ans ».[11]
Ce potentat savoure, comme son prédécesseur, le maintien de l’acte humiliant d’allégeance[12] qu’il met en scène, chaque année, avec « les dignitaires du régime »,[13] des figurants, s’inclinant devant lui et le glorifiant[14] lors une cérémonie détestable.
Se voulant à la « tête » d’un « État » dit « musulman », son statut de « chef religieux » s’appuie sur la légende qui fait de lui un descendant de l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.[15]
Intervenant partout,[16] d’une avidité sans limite, Mohammed VI, l’un des premiers « débiteurs » de boissons alcoolisées,[17] est l’un des plus riches de la planète.[18]
La tyrannie, le pillage, la torture, les mauvais traitements, les violations des droits, la corruption généralisée et autres continuent.
« Les trois dernières années ont surtout montré que « M6 » n’est pas près d’abandonner les vieux oripeaux d’Hassan II, et reste [...] le ʺfils de son pèreʺ ».[19]
Omar Brouksy, enseignant universitaire et journaliste, s’attache à mettre en relief un certain côté dit « laïc »[20] de sa démarche.
Ce ne sont donc pas les enseignements que l’Islaam[21] apporte à la marche des croyants et des croyantes,[22] qui sont recherchés.
Certes, ce qui a trait à cette marche a été combattu, brouillé et continue de l’être.
Il est nécessaire par conséquent de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler que les imposteurs combattent et brouillent tout ce qui se rapporte à cette marche, afin de continuer à alimenter et à entretenir le faux,[23] la discorde,[24] la turpitude[25] et autres.
Ils montent les coups les plus inimaginables, pratiquent les manipulations les plus incroyables,  servent les mensonges les plus éhontés et pire encore.
Mais les croyants et les croyantes continuent et continueront la résistance.
« Et l’avenir est à la piété ».[26]



BOUAZZA





[1] ‘Omar Brouksy, violenté lors d’une manifestation qu’il couvrait en 2012, en sa qualité de journaliste.
[2] et [3] Produit de ce qui est appelé ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, ʺl’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ ou autres et qui est inséparable du statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste.
Statut qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, colonie française dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a fait d’un sultanat moribond, une monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Les colonies restent pour les employeurs des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des dépotoirs multiples et variés et des décharges d’immondices.
Ces colonies sont dotées de moyens pour opprimer, mâter, briser, terroriser et massacrer ceux et celles qui résistent.
[4] Et d’un magot de milliards de dollars, de propriétés immobilières et autres, en France, aux USA et ailleurs, avec des dépôts dans des banques qui débordent d’argent des pillages, dépôts chargés du sang des victimes, des populations opprimées et exploitées.
Une ʺtraditionʺ des ʺÉtatsʺ d’Afrique et des ʺÉtatsʺ dits ʺarabo-musulmansʺ en Afrique et partout.
[5] Et aussi ʺM6ʺ :
[6] ‘Omar (le ʺrʺ roulé).
[7] Le ʺrʺ roulé.
[8] Nouveau Monde Éditions, Paris, 2014.
ʺLe fils de notre amiʺ renvoie au livre signé par Gilles Perrault, intitulé ʺNotre ami le roiʺ, consacré à la dénonciation de l’autocratie de Hassan II (Éditions Gallimard, Paris, 1990).
Le livre de Omar Brouksy est préfacé par Gilles Perrault.
[9] Installé au Maroc.
[10] Que n’encourent pas ceux et celles, en France par exemple, qui dénoncent l’arrogance, les mensonges, l’imposture et autres pratiques condamnables du ʺrègneʺ de la personne installée sur le ʺtrôneʺ du palais de l’Élysée.
Depuis 2012, c’est François Hollande, un homme de gauche, mis à la place de son alter ego, Nicolas Sarkozy, un homme de droite.
[11] Avant-propos, page 16.
[12] Détournement et déformation de l’acte dit ʺbaï’aʺ, par lequel des personnes s’engagent, librement, auprès d’une autre, qu’elles jugent dotée de qualités louables, pour lui confier, dans les rapports entre gouvernant et gouvernés par exemple, la responsabilité dans la gestion des affaires de la communauté et la défense de l’intérêt général, selon les enseignements de l’Islaam.
Lorsque ‘Omar Ibn Alkhattaab, ʺamiir almouminiineʺ (commandeur des croyants) a été désigné ainsi, tout en acceptant cette responsabilité, il n’a pas manqué de s’interroger sur ce qu’il y a lieu de faire afin d’assurer au mieux sa fonction dans le respect des enseignements de l’Islaam.
Il a exprimé en public sa crainte devant cette lourde tâche et sa peur de faillir à son devoir vis à vis des croyants et des croyantes.
Dans l’assistance, des personnes l’ont rassuré et lui ont fait savoir que tout manquement à sa mission serait combattu, au besoin par les armes.
Après les avoir écoutées, ‘Omar Ibn Alkhattaab a remercié Allaah qui a fait de lui un membre de cette prodigieuse ″Omma″.
[13] ʺGouvernementʺ, ʺhauts fonctionnairesʺ, ʺhauts gradésʺ, ʺélusʺ et autres.
[14] L’habillage dit ʺdémocratiqueʺ est destiné à ses employeurs, qui tiennent à cette supercherie, afin de continuer à disserter sur leur ʺapport civilisationnelʺ aux indigènes.
[15] Des membres de la famille de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, faisaient partie de ses ennemis, tel l’oncle paternel ‘Abd Al’ozza Ibn ‘Abd Almottalib, surnommé Abou Lahab.
Alqoraane lui a annoncé l’Enfer, ainsi qu’à son épouse.
″Que périssent les deux mains d’Abou Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un feu plein de flammes. De même que sa femme, la porteuse de bois. Avec une corde de fibres, attachée à son cou.″
Alqoraane (Le Coran), sourate 111 (chapitre 111), Almaçad, Les Fibres, aayate 1 à aayate 5 (versets 1 à verset 5).
Cela n’a pas dissuadé les imposteurs au service des employeurs du système dit ″dominant″ au niveau international, installés à la ″tête″ des ″États″ dits ″musulmans″, de se faire faire ″des arbres généalogiques″ leur attribuant ″des liens de parenté″ avec Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, afin de continuer à alimenter et à entretenir le faux et l’ignorance, en tentant de faire croire aux populations des pays où ils sévissent, que ces liens les ″légitiment″, alors qu’ils savent parfaitement, qu’ils sont dépourvus de légitimité.
Á divers niveaux, ils s’octroient des positions dans de multiples domaines, prétendent à des places à part en invoquant cette ʺfiliationʺ qui se traduit, selon eux, par ʺun droit naturel à la noblesseʺ, à ʺl’autoritéʺ, à ʺla reconnaissanceʺ, à ʺla respectabilitéʺ, à ʺla considérationʺ, au ʺprestigeʺ, aux ʺélogesʺ et  autres.
Ces appellations usurpées rendent ces traîtres encore plus méprisables.
[16] Sa ʺconstitutionʺ en fait un personnage ʺintouchableʺ, quelle que soit la gravité des fautes qu’il peut commettre. (page 121).
[17] Page 83.
Les boissons alcoolisées sont condamnées par l’Islaam, dont ce régime de la débauche, prétend suivre les enseignements, alors qu’il les ignore royalement.
[18] Page 75.
[19] Épilogue, page 230.
[20] Terme, qui dans l’histoire de France, renvoie à la lutte entre ʺle clergéʺ et les tenants de l’idéologie dite ʺanti-cléricaleʺ.
Cette lutte a débouché sur ʺla séparation de l’Église et de l’Étatʺ pour signifier que ʺles institutions religieusesʺ n’ont pas d’influence sur ʺles autres institutionsʺ.
L’idéologie dite ʺlaïqueʺ continue d’alimenter et d’entretenir des politiques un peu partout.
[21] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[22] Almouminoune wa almouminaate.
[23] Albaatil.
[24] Alfitna.
[25] Alfaçaade.

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