Nos
efforts doivent tendre à se rappeler de l’engagement, et à faire de notre mieux
pour ne pas oublier.
Notre
histoire commence avant notre apparition ici-bas, par notre engagement vis à
vis d’Allaah.[1]
Un
fabuleux bienfait de notre Créateur, qui fait que l’Essentiel est en chaque
personne.
Toutefois, des changements interviennent tout au long de
l’existence ici-bas.
Les uns restent fidèles à cet engagement, les autres
renient, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers,
et des voies multiples, retournent à l’engagement.[2]
Des
personnes font ce qu’elles peuvent pour rappeler l’Essentiel à ceux et à celles
qui s’enduisent d’une « couche de
vernis » qu’ils tentent d’utiliser afin de leurrer d’autres et qui usent
d’un langage « sophistiqué », de bavardage et autres, croyant
camoufler ce qu’ils ne veulent pas dire, et qui en vérité, ne trompent
qu’eux-mêmes.
Lorsque ces personnes se réclament de l’Islaam,[3] il
est important de leur rappeler encore et encore, qu’elles doivent chercher à se
réformer, à délaisser les pratiques condamnables et à mettre fin à ce que les
croyants et les croyantes[4] sont
tenus d’éviter.
Afin
de préserver ce qui doit l’être, et lorsqu’il n’est pas possible de faire
autrement pour ne pas céder à l’imposture, il y a lieu de tourner le dos, de s’éloigner,
de fuir.
« […].
Lorsque l’esprit des hommes te paraîtra étroit, dis-toi que la terre de Dieu[5] est
vaste […]. N’hésite jamais à t’éloigner, au-delà de toutes les mers, au-delà de
toutes les frontières … ».[6]
Maintenant, et depuis un certain temps, je fuis dans ma tête.[7]
BOUAZZA
Allaah.
[1] ″Et lorsque ton Seigneur
tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre
eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en
témoignons″.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis,
Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 221.
[2] Et
lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est
le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne
Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[3] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et
des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[4]
Almouminoune wa almouminaate.
[5]
Allaah.
[6] Amin
Maalouf (Amiine Ma’louf), Léon l’Africain, Éditions Jean Claude Lattès, Paris 1986, p. 473.
[7] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé, car dans le rappel, il est souvent
nécessaire de répéter, encore répéter, toujours répéter.
Voir :
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