dimanche 28 septembre 2014

NE PAS OUBLIER L’ESSENTIEL

Nos efforts doivent tendre à se rappeler de l’engagement, et à faire de notre mieux pour ne pas oublier.
Notre histoire commence avant notre apparition ici-bas, par notre engagement vis à vis d’Allaah.[1]
Un fabuleux bienfait de notre Créateur, qui fait que l’Essentiel est en chaque personne.
Toutefois, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns restent fidèles à cet engagement, les autres renient, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers, et des voies multiples, retournent à l’engagement.[2]
Des personnes font ce qu’elles peuvent pour rappeler l’Essentiel à ceux et à celles qui s’enduisent d’une « couche de vernis » qu’ils tentent d’utiliser afin de leurrer d’autres et qui usent d’un langage « sophistiqué », de bavardage et autres, croyant camoufler ce qu’ils ne veulent pas dire, et qui en vérité, ne trompent qu’eux-mêmes.
Lorsque ces personnes se réclament de l’Islaam,[3] il est important de leur rappeler encore et encore, qu’elles doivent chercher à se réformer, à délaisser les pratiques condamnables et à mettre fin à ce que les croyants et les croyantes[4] sont tenus d’éviter.
Afin de préserver ce qui doit l’être, et lorsqu’il n’est pas possible de faire autrement pour ne pas céder à l’imposture, il y a lieu de tourner le dos, de s’éloigner, de fuir.
« […]. Lorsque l’esprit des hommes te paraîtra étroit, dis-toi que la terre de Dieu[5] est vaste […]. N’hésite jamais à t’éloigner, au-delà de toutes les mers, au-delà de toutes les frontières … ».[6]
Maintenant, et depuis un certain temps, je fuis dans ma tête.[7]
  

BOUAZZA




Allaah.
[1] Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[2] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[3] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[4] Almouminoune wa almouminaate.
[5] Allaah.
[6] Amin Maalouf (Amiine Ma’louf), Léon l’Africain, Éditions Jean Claude Lattès, Paris 1986, p. 473.
[7] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé, car dans le rappel, il est souvent nécessaire de répéter, encore répéter, toujours répéter.
Voir :

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