Il y
a des personnes, tout en se disant attachées à l’Islaam,[1] ne
s’intéressent pas souvent à ce qui leur est dit.
Elle
font semblant d’écouter, mais n’écoutent pas et interviennent pour dire
n’importe quoi afin d’attirer l’attention et d’être remarquées.
Elles
ne font qu’à leur tête et se sentent même « valorisées » en
s’illustrant par des comportements négatifs et par des entêtements dans
l’opposition à ceux et à celles qui veulent partager avec elles ce qui est
positif.
C’est
dire, encore une fois, que l’ostentation[2] se niche
partout et peut prendre des formes inattendues.
Qu’Allaah
nous pardonne, nous éclaire et nous guide.[3]
BOUAZZA
[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[2] L’ostentation est du domaine du nombrilisme.
Elle se traduit par l’étalage de ce qui vise à attirer
l’attention, à paraître, à se faire voir pour satisfaire l’ego.
L’Islaam dénonce, rejette, condamne et combat
l’ostentation.
[3] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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