samedi 27 septembre 2014

ENCORE SUR LA BROCANTE


Chaque année, dans plusieurs communes de France,[1] une brocante est organisée.
C’est dire que cette « manifestation » a acquis « droit de cité ».
Pendant une journée, généralement un dimanche, des habitants tiennent un stand, loué d’avance, et vendent, à des prix symboliques, tout ce dont ils ne veulent plus.
Les pouvoirs publics les autorisent ainsi « à jouer aux commerçants d’un jour »
Les visiteurs apprécient ce genre de « foire aux affaires » et s’y rendent pour « faire un tour », avec la secrète idée de dénicher « l’objet rare » dans ce lieu de « bric et de broc ».
Beaucoup y viennent pour trouver ce dont ils ont besoin « pour pas cher ».
Il faut souligner cependant qu’un autre « esprit » contamine cette « manifestation » où des personnes se jettent sur tout ce qui se vend de manière bizarre et presque « maladive ».
En effet, compte tenu du grand nombre de personnes issues du processus migratoire, originaires de pays dits « musulmans »,[2] « la brocante » est devenue synonyme de « souq »[3] où tout s’achète et tout se vend à coups d’infinis marchandages pour des acquisitions au plus bas prix, « souq » qui permet à des instincts dits consuméristes « de s’exprimer sans retenue ».
L’orgie.
L’obsession de posséder.
La frénésie d’accumuler.
C’est ainsi que « la brocante » offre des images de personnes, principalement de femmes, croulant sous le poids des achats, ne sachant plus comment faire pour porter les multiples sacs pleins à craquer de tout ce dont elles sont devenues propriétaires,[4] pas parce qu’elles en ont besoin, mais « parce c’es à bas prix ».
A-MA-SSER.
Et à force de se jeter, partout, sur des objets « parce que ce n’est pas cher », certains lieux dits d’habitation, deviennent des endroits où tout l’espace est utilisé pour stocker et bourrer.
Des armoires débordent, des étagères n’en peuvent plus, des tiroirs craquent, le vide sous les lits est plein et tout dépasse de partout.
Quand cesserons-nous d’amasser ?
Alqoraane nous dit :[5]
« Le fait d’amasser[6] vous a distraits.
Jusqu’à ce que vous ayez visité les tombes ».[7]
Faisons de notre mieux pour saisir la portée des enseignements de l’Islaam[8] et pour nous comporter en conséquence.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[9]

  
BOUAZZA



[1] C’est de France qu’il s’agit ici.
[2] Souvent des colonies Afrique du Nord. en particulier.
[3] Souk, marché.
[4] Et désirant acquérir encore et encore.
[5] Le Coran est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[6] Attakaator, Attakaathor (le r roulé).
[7] Jusqu’à la mort.
Alqoraane (Le Coran), sourate 102 (chapitre 102), Attakaathor, Le Fait d’Amasser, aayate 1 à aayate 8 (verset 1 à verset 8).
[8] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[9] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé, car dans le rappel, il est souvent nécessaire de répéter, encore répéter, toujours répéter.
Voir :

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