Dans sa traduction du Qoraane, Kachrrid note que « La
vérité transcendante ne peut être perçue par les yeux ou par le toucher car
elle n’a rien de matériel et ne tombe pas sous nos sens limités. Il y a donc un
autre organe percepteur qui est le cœur. Quand le cœur est vraiment sain et
qu’il n’est pas aveuglé par l’orgueil et l’ingratitude, il décèle
instinctivement la présence d’un pouvoir suprême qui préside à la marche de
toute chose.
L’homme est un être religieux par nature et par besoin mais
c’est à la suite de l’emprise totale de ses désirs charnels et de ses passions
terrestres sur tout son être qu’il dévie du droit chemin de la nature et se
précipite de lui-même dans le néant de la mécréance et de l’associationnisme ».[3]
[1] "Ce ne sont pas les
yeux qui sont atteints de cécité, mais les cœurs qui sont dans les
poitrines".
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22),
Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et
des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[3] Salaah Addiine Kachriid
(Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban),
Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 440.
Je ne fais que reprendre ce que je ne cesse de
répéter.
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