Nelson
Mandela, dit "l'homme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud »,
est mort le jeudi 5 décembre 2013.[1]
S’il
est vrai que le système mis en place par le colonialisme a fait subir des
horreurs à l’homme qui symbolisait la résistance contre l’apartheid, le régime
mis en place par ce même colonialisme, qui y a installé à sa tête Nelson
Mandela justement, n’a pas mis fin à l’oppression des populations, qui ne s'est
jamais arrêtée et qui continue.
Il
n’y a pas si longtemps, après moult atteintes aux droits les plus élémentaires
des populations, le régime mis en place en Afrique du Sud a procédé au massacre de dizaines de mineurs grévistes.[2]
Des
massacres de l’apartheid social et de la ségrégation sociale.
Avec
un "changement" cependant.
Ce
n'est plus les "blancs" qui massacrent des "noirs", c'est
des "noirs" qui massacrent des "noirs", avec des armes des
"blancs".[3]
C’est
comme dans le reste de l'Afrique et dans d'autres continents, avec les régimes
de « l’indépendance dans l’interdépendance » de « la
révolution » ou autres. [4]
En
Afrique, y compris en Afrique du Sud, les horreurs perdurent.
L’esclavage
a fait des ravages.
Les
crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Et
le système colonialo-impérialo-sioniste se poursuit.[5]
BOUAZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2] Le jeudi 16 août 2012.
[3] Ailleurs par exemple,
cette besogne est confiée à des ʺbasanésʺ qui font ʺle boulotʺ, toujours avec
des armes des ʺblancsʺ.
[4]
Régimes, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité
dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs du système
colonialo-impérialo-sioniste qui les a mis en place.
Ces
régimes sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la
corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage,
l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement,
la négation de l’être humain.
En
Afrique du Sud, les chantres de l’imposture parlent de la mort de l’apartheid,
alors que ses concepteurs n’ont fait que lui donner une ″autre″
apparence.
Je
ne fais que reprendre ce dont j'ai déjà parlé.
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