L'Islaam,
depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux
pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
C'est
dans le cadre de cette Adoration ('ibaada), que la croyante porte le foulard de
l'Islaam.
En
couvrant ses cheveux d’un foulard, la croyante ne le fait donc pas pour suivre
"des variations vestimentaires" ou pour s’adonner à je ne sais quel
"accoutrement".
La
croyante pense ce qu’elle fait et fait ce qu’elle pense.
En
France,[1] ce foulard dit "voile",
"tchador" et autres avec des connotations de mépris, des attaques,
des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des mensonges,
des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des humiliations, des marginalisations,
des menaces, et de multiples autres agressions, la gauche "bien
pensante", le désigne comme "signe d’oppression", et l’un de ses
colonisés de service a prédit, il y a déjà de longues années, "la victoire
du jean."[2]
Des
textes ont été mis en place pour condamner le port du foulard par les
croyantes, dans des lieux dits publics.
Pour ces personnes comme pour d’autres, y compris dans
les pays où sévissent des "États" dits "musulmans", il est
bon de se défouler contre les croyants et les croyantes,[3] cible
des surenchères en tous genres, au nom de la "modernité", du
"progrès" et autres balivernes supposées vouloir signifier
"vivre avec son temps".
Ces
personnes s’attaquent, par exemple, aux croyantes parce qu’elles se couvrent
les cheveux, ne sont pas dévêtues, ne fréquentent pas les bars, ne vont pas
dans les boîtes de nuit, n’ont pas de rapports sexuels en dehors du mariage,[4] ne
s’adonnent pas à l’adultère, ne vont pas à des soirées ou autres pour tomber
dans la débauche, ne se droguent pas, tiennent au témoignage[5] qu’il
n’y a d’Ilaah[6]
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, accomplissent la prière,[7] respectent le mois de jeûne,[8]
s’acquittent du prélèvement purificateur,[9] se
rendent au pèlerinage.[10]
Ces
personnes au service de l’imposture, éructent, perdent tout sens de la retenue,
usent de toutes les insanités pour semer le désordre.
En France, qui compte de plus en plus de personnes qui
adhérent à l'Islaam, des personnes issues du processus migratoire né du
colonialisme français en Afrique, des personnes françaises dites de
"souche", des personnes françaises autres, le port du foulard par les
croyantes est combattu sans relâche.
La cour de cassation, la plus haute juridiction dans
la hiérarchie judiciaire, qui a annulé, le 19 mars 2013,[11] le
licenciement d’une salariée de la crèche " Baby-Loup",[12] ,
intervenu en 2008, parce que cette femme portait le foulard en sa qualité de
Moslima,[13]
a été désavoué.
En effet, le jeudi 17 octobre 2013, la cour d’appel de
Paris s’est penchée de nouveau sur le problème de ce licenciement abusif.
Le procureur général, François Falletti, a demandé aux
magistrats de "résister" à la cour de cassation[14] et l’avocat de la crèche, Richard Malka, a
souligné que la décision de "la cour d’appel sera une étape importante
dans l’histoire de la laïcité".
Autrement dit, en dépit du courage de certains juges,
il ne sera pas tenu compte de la décision de la cour de cassation et le
licenciement abusif sera considéré comme "normal".
C'est ce que la cour d'appel a décidé le 25 novembre
2013.
Ainsi se poursuivent les atteintes aux droits les plus
élémentaires des croyants et des croyantes, partout, depuis des lustres.
Mais
par la miséricorde d’Allaah, les foulards ont fleuri, fleurissent et
continueront de fleurir.
Leurs
parfums et leurs couleurs ont embaumé, embaument et embaumeront jusqu’à la fin
de l’existence ici-bas, un temps et un espace où a retenti, retentit et
retentira le chant de la Résistance.
"Et l’avenir est à
la piété".[15]
BOUAZZA
[1]
Et ailleurs.
[2]
ʺDjiineʺ.
[3]
Almouminoune wa almouminaate.
[4]
Avec un homme.
[5]
Achchahaada.
[6]
Divinité.
[7]
Assalaate, assalaa.
[8]
Ramadaane (le ʺrʺ roulé), ramadan.
[9]
Azzakaate.
[10]
Alhajj.
[11]
Selon le calendrier dit grégorien.
[12]
Dans les Yvelines (78), en région parisienne.
[13]
Musulmane.
[14]
Qui juge en droit.
[15]
ʺWa al’aaqiba littaqwaaʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que reprendre ce dont j'ai déjà parlé.
Voir :
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