En
lisant le journal de voyage de Leopold Weiss,[1] publié
en 1924,[2] je n’ai
pas cessé de penser à Mohammad Asad.[3]
Ceux
et celles qui ne connaissent pas son parcours et qui ne saisissent pas le sens
du retour d’un coeur dans sa patrie, ne sentiront certainement pas ce que j’ai
senti.
En
m’offrant cet écrit, tu savais ce que tu faisais : qu’Allaah te
récompense.
Je
pensais dire « quelque chose » de ce voyage, sur le
« net ».
Mais
quoi ?
Rappeler
que c’est à l’invitation de son oncle maternel que le journaliste Autrichien
s’est rendu, dans les années vingt en Palestine ?
Souligner
qu’à cette époque les préparatifs allaient bon train pour la main mise totale
du système colonialo-impérialo-sioniste sur FILISTIINE ?
Insister
sur les sentiments du journaliste vis-à-vis des population du Moyen-Orient
colonisé ?
C’est
un journal à lire pour avoir, peut-être, envie de lire d’autres écrits de cet
homme et de se documenter sur son parcours.
Je
n’ai pas oublié le texte que tu lui a consacré sur un « site » et
nous aurons, ine chaa-e Allaah,[4] d’autres
occasions de parler de lui.[5]
BOUAZZA
Photo prise au canal de Suez en Égypte, l’année où le coeur de mon épouse est
retourné dans sa patrie (1993).
[1] Leopold Weiss, Un Proche-Orient sans romantisme. Journal de voyage, CNRS Éditions, Paris, 2004.
[1] Leopold Weiss, Un Proche-Orient sans romantisme. Journal de voyage, CNRS Éditions, Paris, 2004.
[2]
Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Leopold Weiss est né en
1900 en Europe centrale et a rejoint l’au-delà le 20 février 1992 en Espagne.
Il est enterré au cimetière musulman à
Grenade.
Il a passé son enfance en Galicie
orientale, à Lwow, territoire à l’époque rattaché à l’Autriche.
De famille aisée matériellement, son
grand-père maternel était un banquier fortuné.
Son père, avocat avait nourri l’ambition
de devenir physicien, alors qu’on espérait le voir opter pour le rabbinat,
comme d’autres membres de la famille, dont le grand-père paternel de Léopold
Weiss.
Celui-ci a bénéficié dans sa formation de
cours assez poussés, relatifs au judaïsme et à l’hébreu.
Plus tard, en 1926, il a choisi de
retourner à l’Islaam et de s’appeler Muhammad Asad (Açad).
En 1953-54, il a écrit ʺLe chemin de la
Mecqueʺ qui retrace – à travers ses déplacements en Europe et au
Moyen-Orient, en Occident et en Orient dans les années vingt – les grandes
lignes de son parcours durant ses trente deux premières années qui font partie
de l’histoire de son retour à la Croyance.
ʺLe retour d’un cœur dans sa patrieʺ, avait-il écrit.
Sa
première épouse, dont le coeur est retourné également dans sa patrie, une veuve
de douze ans son aînée, Elsa Schiemann (de son nom de jeune fille Specht),
avait choisi de s’appeler ‘Aziiza (Aziza).
Elle
est née en 1878.
Son
existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de
l’obligation du pèlerinage (alhajj), en compagnie de son époux, Mohammad Asad.
Elle
est enterrée à Makka (la Mecque), en Arabie.
Qu’Allaah
les couvre de Sa miséricorde.
[4]
Si Allaah veut.
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