De temps à autre, j’adresse à des personnes ce que j’appelle « dépêche AFB »,[1] mettant
l’accent sur un point ou un autre et sollicitant, parfois, des réactions, même
si celles-ci n’arrivent presque jamais.
C’est ainsi que dernièrement,
j’ai envoyé quelques mots au sujet des politiciens de tous bords, qui proposent
de con-solider le pire et qu’in-stan-ta-né-ment, un son-dage con-firme que les
« Français », à 99,99%[2],
approuvent.
J’ai demandé aux destinataires de
chercher pour essayer de savoir qui est le « 1 » qui manque pour
faire 100% et de me communiquer leur trouvaille.
Afin de susciter la participation,
j’ai offert à la personne qui trouverait, la possibilité de déguster un
« tajiine ».[3]
Cela n’a certainement pas suffi,
puisque la participation a été nulle.
Alors c’est qui le
« 1% » qui manque ?
C’est tout simplement, « le
grain de sable ».[4]
C’est en observant une de mes
sœurs, [7] avec
qui j’ai vécu un certain temps durant ma période de collège, [8]que
j’ai commencé à m’intéresser à l’art culinaire.
Aujourd’hui encore, il m’arrive
de nous voir ensemble dans la cuisine à Lkhmiçaate,[9] et
l’envie me prend ainsi parfois de préparer certains plats.
Le « tajiine » auquel
je pense cette fois, est un « tajiine » à la viande et aux fèves[10] :
Préparer pour mettre à cuire de
la viande coupée en morceaux,[11] en y
ajoutant de l’huile d’olive,[12] du
sel, du poivre, du safran,[13] puis
du persil et de la coriandre hachés très fins, deux ou trois oignons coupés en
lamelles et de l’eau.
Lorsque la viande est presque
prête, ajouter les fèves.[14]
Veiller à obtenir une sauce
onctueuse.
Quand le « tajiine »
est prêt, laisser refroidir un peu, ne pas servir très chaud.
Avant de commencer à manger, penser
à dire « bisme Allaah ».[15]
À
la fin du repas, n’oubliez pas de dire « alhamd lillaah »,[16] et
de remercier Allaah pour Ses multiples bienfaits.[17]
BOUAZZA
[1] Agence France Bouazza.
[2] Le chiffre est un peu
exagéré pour faire penser par la même occasion, aux résultats de ″consultations″ dont certains ″États″ sont coutumiers.
[3] Tajine, ragoût.
[5] À mon épouse, aux éventuelles personnes de passage et à moi.
[6] Si Allaah veut.
[7] Elle est décédée en 1970,
selon le calendrier dit grégorien.
Elle avait vingt-huit ans et j’en avais vingt.
Elle était mariée et mère de quatre enfants.
[8] J’ai alterné l’internat et
la vie avec cette sœur.
[9] Khémisset.
[10] Latifa Bennani-Smires, la
cuisine Marocaine, Casablanca (Maroc), Almadariss, 1983.
[11] Au
lieu de la viande d’agneau que j’utilisais dans le passé, maintenant, avec
l’âge, pour éviter le gras, j’utilise la viande de veau.
[13] Ou du curcuma.
[14] Les fèves congelées peuvent remplacer les fèves
fraîches.
Les
fèves (lfoul),
sont à la base d’un plat au Maroc, dit ″lbiçara″ (le ″r″ roulé), une sorte de
purée de fèves séchées qui sont bouillies et auxquelles sont ajoutées de
l’huile d’olive et du cumin.
Ce
plat constitue parfois le repas principal pour de nombreuses familles, alors
que les criminels installés à la "tête" des "États" dits
"musulmans" (que l’Islaam dénonce, rejette, condamne et combat), font
des orgies de mets raffinés, se vautrent dans la luxure et la débauche, placent
dans les métropoles du système colonialo-impérialo-sioniste dont ils sont les
employés, les milliards de dollars pillés dans les pays où ils sévissent.
[15] Au nom d’Allaah.
[16] La louange est à Allaah.
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