La mascarade dite « politique »
au Maroc permet à l’hypocrite[1] de
tout bord de s’adonner, à la danse lascive, en rêvant de faire partie du
« harem » du régime de l’imposture, ne serait –ce que pour un court
instant.
Bien sûr, il y a la phraséologie
trompeuse qui a fait, qui continue de faire et qui fera des victimes sans
nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas, n’a pas empêché et
n’empêchera pas l’hypocrite de continuer à faire « chchiikha ».[2]
Il arrive que « chchiikha »
soit autorisées à ouvrir sa maison close.[3]
« Harem » et
« maison close » restent, bien entendu, sous l’œil du proxénète en
chef, le système colonialo-impérialo-sioniste, qui veille à ce que la turpitude[4] s’étende
et n’épargne aucun des « États » dits « musulmans ».
Ce proxénète en chef se charge
par ailleurs d’entretenir le discours sur ce qu’il appelle « l’islam de
tolérance », qu’il assimile aux maisons du même nom.[5]
BOUAZZA
[1]
Monaafiq, pluriel monaafiqoone.
‘Abd
Allaah Ibn ‘Amr, qu’Allaah le bénisse, rapporte que le Prophète, sur lui la
bénédiction et la paix, a dit :
″Quatre
choses, lorsqu’elles se trouvent chez quelqu’un, en font un parfait hypocrite.
Celui
chez qui se trouve l’une d’elles sera atteint d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il la
délaisse.
Lorsqu’on
lui fait confiance, il trahit ; lorsqu’il raconte, il ment ;
lorsqu’il promet, il ne tient pas la promesse et lorsqu’il discute, il est de
mauvaise foi″.
Sahiih Albokhaarii
(l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Lobnaane (Liban), Éditions
Daar Alqalame, 1407 (1987), tome 3, baab (chapitre) 25, p.81.
[2] De l’arabe ″achchaykha″ (chchiikha) au singulier, féminin de ″achchaykh″ (chchiikh), qui veut dire
personne âgée, mais désigne, dans l’usage courant, un chef de clan ou de tribu.
Au
Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur placé par l’administration pour
tenir informé le représentant du ″ministère de
l’intérieur″, le caïd (alqaaid) des faits et gestes des
populations sous sa surveillance, mais s’applique aussi au chef d’une troupe de
chiikhaate (pluriel de chiikha).
″Chchiikha″ désigne la pute participant par des danses lascives
et des chants vulgaires, à entretenir la débauche en de multiples occasions.
[4] Alfahchaa-e.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire