vendredi 13 septembre 2013

CHCHIIKHA



La mascarade dite « politique » au Maroc permet à l’hypocrite[1] de tout bord de s’adonner, à la danse lascive, en rêvant de faire partie du « harem » du régime de l’imposture, ne serait –ce que pour un court instant.
Bien sûr, il y a la phraséologie trompeuse qui a fait, qui continue de faire et qui fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas, n’a pas empêché et n’empêchera pas l’hypocrite de continuer à faire « chchiikha ».[2]
Il arrive que « chchiikha » soit autorisées à ouvrir sa maison close.[3]
« Harem » et « maison close » restent, bien entendu, sous l’œil du proxénète en chef, le système colonialo-impérialo-sioniste, qui veille à ce que la turpitude[4] s’étende et n’épargne aucun des « États » dits « musulmans ».
Ce proxénète en chef se charge par ailleurs d’entretenir le discours sur ce qu’il appelle « l’islam de tolérance », qu’il assimile aux maisons du même nom.[5]
 
BOUAZZA


[1] Monaafiq, pluriel monaafiqoone.
‘Abd Allaah Ibn ‘Amr, qu’Allaah le bénisse, rapporte que le Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, a dit :
Quatre choses, lorsqu’elles se trouvent chez quelqu’un, en font un parfait hypocrite.
Celui chez qui se trouve l’une d’elles sera atteint d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il la délaisse.
Lorsqu’on lui fait confiance, il trahit ; lorsqu’il raconte, il ment ; lorsqu’il promet, il ne tient pas la promesse et lorsqu’il discute, il est de mauvaise foi.
Sahiih Albokhaarii (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Lobnaane (Liban), Éditions Daar Alqalame, 1407 (1987), tome 3, baab (chapitre) 25, p.81.
[2] De l’arabe ″achchaykha (chchiikha) au singulier, féminin de ″achchaykh (chchiikh), qui veut dire personne âgée, mais désigne, dans l’usage courant, un chef de clan ou de tribu.
Au Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur placé par l’administration pour tenir informé le représentant du ministère de l’intérieur, le caïd (alqaaid) des faits et gestes des populations sous sa surveillance, mais s’applique aussi au chef d’une troupe de chiikhaate (pluriel de chiikha).
Chchiikha désigne la pute participant par des danses lascives et des chants vulgaires, à entretenir la débauche en de multiples occasions.
[3] Le jeu de mots n’en est pas un !
[4] Alfahchaa-e.

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