mardi 31 décembre 2013

« JADIS »


Mon deuxième fils était en ma compagnie ce matin 31 décembre 2013,[1] lorsque j’ai reçu ta lettre qu’il a lue aussi.
Nous avons parlé de toi à son fils, qui va bientôt avoir deux ans, ine chaa-e Allaah, qui passe la journée et la nuit à la maison et qui, en ce moment, joue avec mon épouse, sa grand-mère.
Je suis toujours content de te lire et de bénéficier de ta manière d’appréhender certains points.
Les lettres sont rarement remises aux destinataires par « les services de la poste » au Maroc, mais je prends encore le risque de t’adresser celle-ci à ton adresse à Rbaate[2] : j’espère qu’elle va te parvenir et que d’ici-là, notre neveu t’aura remis les documents que je lui ai confiés pour toi et pour ton dernier fils.
Ton travail sur ce que tu appelles « la civilisation Amazigh[3] du dedans », va te permettre d’approfondir ce que tu as commencé, et mettre peut-être en relief ton militantisme, comme tu l’écris, pour l’humain et l’humanisme.
Cher frère, quand tu me parles des jeunes de Zmmour,[4] je suis transporté dans « le jadis » de mon adolescence, avec une « gigantesque mélancolie de l’autrefois, quand tout était à commencer, tout à espérer. Naissance à soi et au monde ».[5]
Je repense à un texte que j’ai mis sur le net :
C’était dans les années soixante, au collège[6] de Lkhmiçaate.[7]
Au sous-sol d’un bâtimentMon deuxième fils était en ma compagnie ce matin 31 décembre 2013,[1]lorsque j’ai reçu ta lettre qu’il a lue aussi.
Nous avons parlé de toi à son fils, qui va bientôt avoir deux ans, ine chaa-e Allaah, qui passe la journée et la nuit à la maison et qui, en ce moment, joue avec mon épouse, sa grand-mère.
Je suis toujours content de te lire et de bénéficier de ta manière d’appréhender certains points.
Les lettres sont rarement remises aux destinataires par « les services de la poste » au Maroc, mais je prends encore le risque de t’adresser celle-ci à ton adresse à Rbaate[2] : j’espère qu’elle va te parvenir et que d’ici-là, notre neveu t’aura remis les documents que je lui ai confiés pour toi et pour ton dernier fils.
Ton travail sur ce que tu appelles « la civilisation Amazigh[3]du dedans », va te permettre d’approfondir ce que tu as commencé, et mettre peut-être en relief ton militantisme, comme tu l’écris, pour l’humain et l’humanisme.
Cher frère, quand tu me parles des jeunes de Zmmour,[4]je suis transporté dans « le jadis » de mon adolescence, avec une « gigantesque mélancolie de l’autrefois, quand tout était à commencer, tout à espérer. Naissance à soi et au monde ».[5]
Je repense à un texte que j’ai mis sur le net :
, attenant à la lingerie,[8] un local servait de « bibliothèque » non accessible aux élèves, sauf lorsque les enseignants chargeaient l’un d’entre nous d’aller chercher des cartes pour un cours d’histoire-géographie.[9]
La personne qui trônait dans ce local était un monsieur obèse, aux yeux globuleux, toujours en jllaaba.[10]
Il était connu de tous les élèves pour son poids, sa respiration haletante, sa vieille mobylette qui le portait et lui permettait ainsi d’arriver jusqu’à l’établissement.
Son fils était scolarisé au collège, et ne semblait pas apprécier que son père y soit employé.
J’ai appris par la suite que le proviseur lui avait offert, je ne sais pour quelle raison, ce modeste emploi, dont il n’avait peut-être pas spécialement besoin.[11]
Il devait avoir la quarantaine, et parlait souvent en français.
De temps à autre, il lui arrivait d’assurer la surveillance des élèves dans leur salle de cours, lorsqu’un enseignant était absent.
C’est ainsi qu’il s’est trouvé un jour, dans la classe où j’étais.
Il avait alors décidé de nous faire une dictée.
Le titre, je m’en souviens parfaitement, était « Jardin » qu’il lisait « jaaaaardiiiiinnnnn ».[12]
Je ne me rappelle pas du reste du texte.
Après avoir lu le titre, il nous a fixé avec ses yeux globuleux, et répété d’une voix aussi grosse que lui :
─ Je relis : jaaaaardiiiiinnnnn.[13]
Avec le camarade qui était à côté de moi, nous avons fait un effort surhumain pour retenir notre rire.
Le reste de la classe aussi.
Il nous a jeté un regard menaçant, a relu, s’est tu un moment, puis a repris :
─ Je rerelis : jaaaaadiiiiinnnnn.[14]
Toute la classe alors, comme un seul élève, a éclaté de rire.
Il ne comprenait pas.
Après un long silence, il s’est adressé à nous en arabe en disant quelque chose comme :
─ Si j’attrape quelqu’un en train de rire, je m’assois dessus.
Sa phrase à peine terminée, a été suivie d’une explosion de rire de toute la classe.
Au lieu de jeter un effroi, la menace d’un énorme poids au dessus de l’un d’entre nous, a provoqué l’hilarité.
Pendant longtemps, cette hilarité a été transmise à d’autres camarades et entretenue par des blagues se rapportant au physique impressionnant du responsable de « la bibliothèque ».
Peu de temps après, pas pour cette raison, il a quitté l’établissement.
Je crois que je ne l’ai plus revu.
Mon épouse et moi sommes contents d’apprendre que pour ta femme,[15] tu assures les fonctions d’infirmier de garde, en veillant à lui créer toutes les ambiances de calme et de sérénité.
Meilleurs souhaits.

 
BOUAZZA




[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Rabat.
[3] Berbère.
[4] Zemmour (le ʺrʺ roulé).
[5] Driss Chraïbi, (Driis chchraaïbii) la Civilisation ma Mère !..., Paris, éditions Denoël, 1972.
[6] Mouçaa Ibn Noçayr (le "r" roulé).
C’était une école primaire dite "franco-musulmane" au temps du colonialisme français, à laquelle s’est ajouté le collège.
L’établissement est devenu lycée par la suite.
Lors de mon retour à Lkhmiçaate de 1977 à 1981, j’ai pu obtenir avec l’aide d’un ami de mon père, un poste d’enseignante contractuelle pour mon épouse, dans ce lycée.
Détentrice d’une maîtrise d’italien (langue qu’elle a enseignée dans un collège en France) et d’une licence de français, elle a interrompu son activité d’enseignante en France pour m’accompagner.
De retour en France, elle a eu un poste d’enseignante dans le secondaire, jusqu’à sa retraite.
[7] Khémisset.
[8] Où il m’arrivait de me rendre pour saluer la lingère, et l’écouter me parler d’un membre de sa famille, footballeur professionnel en France.
Il s’agissait de Haçane Aquesbii (Hassan Akesbi) qui après des années de joueur professionnel en France est revenu au Maroc où il a entraîné des équipes parmi lesquelles l’Ittihaad Zmmourii de Khémisset, I.Z.K.
Le collège était doté d’un important internat qui me comptait parmi ses bénéficiaires
J’étais aussi un joueur assidu de football, sport que j’ai longtemps pratiqué.
[9] "La bibliothèque" contenait des livres qui devaient peut-être servir aux enseignants.
[10] Djellaba, robe longue, en tissu ou en laine, avec capuchon.
[11] Il était d’une famille assez aisée, connue en région Zmmour.
Son frère avait été désigné comme ministre au gouvernement de Hasan II qui a pris la place de son père à la "tête" d’un régime dans le cadre de "l’indépendance dans l’interdépendance" ─ statut octroyé par le colonialisme qui s’est traduit dans les colonies entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles─ où le sultanat du Maroc a été transformé en monarchie héréditaire, dite de "droit divin", et où le sultan est devenu roi ?
À l’époque, je ne connaissais rien de ce régime au service du système colonialo-impérialo-sioniste, dont les fondements sont l’imposture, la trahison, la tromperie, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, la tyrannie, le crime, la torture, et autres.
Dans ce domaine, la continuité est assurée.
[12] Le "r" roulé.
[13] Les "r" roulés.
[14] Les "r" roulés.
[15] Très malade depuis des années.

L’ÉTERNITÉ NOUS ATTEND

L’être humain[1]va de l’impermanence d’ici-bas, à la permanence de l’au-delà.
L’éternité l’attend.
Au Paradis ou en Enfer.[2]
« Allaah, pas d’Ilaah[3] que Lui.[4] Il vous rassemblera au jour de la résurrection, point de doute là dessus. Et qui plus qu’Allaah a un parler Vrai ? »[5]
Les être humains qui ont mis, qui mettent et qui continueront de mettre en doute cette parole, sont innombrables.
« Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame[6] leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils dirent : « Si, nous en témoignons ».[7]
Il s’agit « du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine[8] dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Aadame sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Chaque être humain est donc lié par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice ».[9]
Ainsi, Allaah nous rappelle que l’histoire de l’être humain commence par l’adhésion à la croyance à Allaah.
L’être humain naît croyant.
C’est « alfitra »,[10] la nature conformément à laquelle l’être est créé par Allaah, avec la croyance à Allaah.
Cela n’empêche pas que des êtres humains nient cet engagement.
En effet, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers, et des voies multiples, y retournent.
Nous passons ici-bas, une période fixée par Allaah.
La mort nous attend, au moment voulu par Allaah.
Viendra ensuite la résurrection décidée par Allaah.
« Nous avons créé l’être humain d’un choix d’argile. Puis Nous en fîmes un peu de liquide[11] dans un lieu sûr. Puis Nous avons fait du liquide une adhérence, puis de l’adhérence un morceau de chair, puis du morceau de chair Nous avons créé des os, et avons revêtu les os de chair, puis Nous en fîmes une autre créature. Béni soit Allaah, Le Meilleur des Créateurs. Puis après cela vous êtes appelés à mourir. Puis le jour de la résurrection vous serez ressuscités ».[12]
Allaah n’a besoin de personne.
C’est nous qui avons besoin de Lui pour tout.
D’après Abou dharr[13] qu’Allaah le bénisse, le Prophète sur lui la bénédiction et la paix a rapporté qu’Allaah tabaaraka[14] wa ta’aalaa[15] a dit:
Ô Mes serviteurs, si du premier au dernier d’entre vous, les humains[16] et les jinn,[17] étiez aussi pieux que le cœur de l’homme le plus pieux qui soit parmi vous, cela n’ajouterait rien à Mon pouvoir.
Ô Mes serviteurs, si du premier au dernier d’entre vous, les humains et les jinn, étiez aussi débauchés que le cœur de l’homme le plus débauché, cela ne diminuerait rien de mon pouvoir.
Ô Mes serviteurs, si du premier au dernier d’entre vous, les humains et les jinn, se trouvaient en un même lieu, m’adressaient des demandes et que J’accorde à chacun ce qu’il a demandé, cela ne diminuerait pas ce que Je possède, pas plus que ne diminuerait une aiguille si elle était trempée dans la mer.
Ô Mes serviteurs, ce sont vos œuvres que Je comptabilise pour vous et pour lesquelles Je vous rétribuerai.
Celui qui trouvera du bien qu’il loue Allaah, et celui qui trouvera autre chose que cela qu’il ne s’en prenne qu’à lui-même ».[18]
Réussir ou perdre, est ainsi lié au fait de croire, ou de ne pas croire.
« Par le soleil et par sa clarté. Par la lune quand elle le suit. Par le jour quand il l’éclaire. Par la nuit quand elle l’enveloppe. Par le ciel et par Celui qui l’a construit. Par la terre et par Celui qui l’a étendue. Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée. Et lui a inspiré son immoralité et sa piété. A réussi celui qui l’a purifiée. Et a perdu celui qui l’a corrompue ».[19]
Quel est le traitement réservé à celui qui a réussi et quel est le traitement réservé à celui qui a perdu ?
« Le fracas.[20] Qu’est-ce que le fracas ? Et qui te dira ce qu’est le fracas ? Le jour où les gens seront tels des papillons éparpillés. Et où les montagnes seront comme de la laine cardée. Quant à celui dont les bonnes actions auront pesé lourd.[21] Il sera dans une vie le remplissant de satisfaction.[22] Et quand à celui dont les bonnes actions auront été légères. Sa mère[23] sera un abîme. Et qui te dira ce que c’est ? Un feu ardent[24] ».[25]
Nous ne pouvons pas dire que nous ne savions pas.
« Quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment ».[26]
L’islaam[27] depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à Adorer[28] Allaah, comme Allaah le demande.[29]
Chaque personne est libre de croire ou de ne pas croire.
Il va de soi que cette liberté de choix ne peut en aucun cas s’opposer à la Volonté d’Allaah.
C’est parce que Allaah l’a voulu, que l’être humain peut bénéficier de cette liberté de choix.
Allaah impose ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Il a donc voulu que l’être humain ne soit pas contraint à l’Adoration.
« Pas de contrainte en religion ![30] La voie de la raison s’est différenciée de l’égarement.
Quiconque renie la tyrannie des fausses divinités[31] et croit à Allaah saisit l’anse la plus solide,
qui ne se brise pas. Et Allaah est Audiant et Omniscient ».[32]
La liberté du choix se traduit par la responsabilité.
Chaque personne est donc responsable de son choix et sera fixée le Jour où « quiconque aura fait le poids d’un atome de bien le verra et quiconque aura fait le poids d’un atome de mal le verra ».[33]
La Voie de la raison est celle d’Allaah.
La voie de l’égarement est celle « d’achchaytaane ».[34]
La Voie d’Allaah est celle de la Lumière.
La voie « d’achchaytaane » est celle des ténèbres.
« Est-ce que celui qui sait que ce qui t’a été descendu[35] de la part de ton Seigneur est la vérité est comme celui qui est aveugle ?[36] Seuls se rappellent les gens qui ont un cerveau.[37] Ceux qui remplissent leurs engagements envers Allaah et ne dénoncent pas le pacte.[38] Qui maintiennent les liens qu’Allaah a ordonné de maintenir, redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte.[39] Ceux qui ont enduré dans l’espoir de voir le visage de leur Seigneur, qui ont accompli la prière,[40] dépensé[41] en secret et publiquement de ce que Nous[42] leur avons accordé[43] et qui repoussent par la bonne action, la mauvaise action, [44] ceux-là auront la demeure finale.[45] Les Jardins d’Eden[46] où ils entreront[47] ainsi que leurs
ascendants,[48] leurs conjoints[49] et leurs descendants[50] qui ont été de bons croyants. Et les Anges entreront auprès d’eux de chaque porte ».[51]
Ce sont ceux qui ont réussi.
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[52] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[53]
Le Bonheur Éternel.
« Et ceux qui ont cru et accompli les bonnes œuvres, ceux-là sont les gens du Paradis[54] où ils demeureront éternellement ».[55]
Et ceux qui ont opté pour la mécréance ?
« Ceux qui ont troqué la croyance[56] contre la mécréance[57] ne nuiront à Allaah en rien et ils auront un châtiment douloureux ».[58]
Que sont leurs oeuvres ?
« Et ceux qui ont mécru, leurs œuvres sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau jusqu’à ce qu’il l’atteigne, ne trouve rien et trouve Allaah auprès de lui qui lui règle son compte. Et Allaah Est prompt à compter. Ou comme des ténèbres dans une mer profonde, surmontée de vagues superposées ainsi que d’un nuage. Ténèbres les unes au dessus des autres, quand il sort sa main il ne la voit presque pas. Celui a qui Allaah n’a pas donné de lumière n’a pas de lumière ».[59]
Des actions réduites à néant.
« Et ceux qui traitent de mensonges Nos signes[60] et la rencontre de l’au-delà, leurs œuvres sont vaines ».[61]
Allaah veut nous sortir des ténèbres à la Lumière.
Son Message depuis Aadame jusqu’à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix, est Un.
C’est le même Message.
Il concerne les Univers.
Les Prophètes et les Messagers[62]  sur eux la bénédiction et la paix, ont tous eu pour mission de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
Dans un hadiite, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents quinze.[63]
C’est dire que l’Islaam ne commence pas à l’époque où Mohammad a entamé sa mission de Prophète et de Messager sur lui la bénédiction et la paix.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son Essence qui est l’Unicité, l’Adoration d’Allaah L’Unique.
« Ô vous qui croyez, croyez[64] à Allaah, à Son Messager,[65] au Livre[66] qu’Il a fait descendre sur
Son Messager, et au Livre qu’Il a descendu avant. Quiconque ne croit pas à Allaah, à Ses
Anges, à Ses Livres, à Ses Messagers et au Jour dernier s’égare, loin dans l’égarement ».[67]
« Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? »[68]
 

BOUAZZA




[1] C’est de lui qu’il s’agit ici.
[2] Qu’Allaah nous préserve de l’Enfer et nous accueille avec les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate), au  ʺFirdaws Ala’laaʺ (au Paradis Suprême).
[3] Divinité.
[4] ʺAllaah ne pardonne pas qu’on Lui associe quoi que ce soit et pardonne le reste à qui Il veutʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 48 (verset 48).
l’associationnisme, ʺachchirkʺ (le ʺrʺ roulé) porte atteinte au fondement du Message d’Allaah, à l’unicité, ʺattawhiidʺ.
[5] Alqoraane (le Coran), sourate 4, (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 87 (verset 87).
[6] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
[8] Tous les êtres humains.
[9] Salaah Addine Kachriid, le ʺrʺ roulé, (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984). Note en bas de la page 221.
[10] Le ʺrʺ roulé.
[11] Goutte de sperme.
[12] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les Croyants, aayate 12 à aayate 16 (verset 12 au verset 16).
[13] Les ʺrʺ roulés.
[14] Le ʺrʺ roulé.
[15] Que soient exaltées Sa Gloire et Sa Puissance.
[16] Vos humains.
[17] Vos jinn.
Aljinn (les jinn, jnoune, ʺles géniesʺ) sont une race autre que la racehumaine, avec des croyants et des mécréants, à qui Allaah permet de vivre ici-bas, et qui aura des comptes à rendre dans l’au-delà.
[18] C’est un hadiite qodosiyy (qodsiyy), c'est-à-dire une révélation faite par Allaah, Seigneur des univers, à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et qui n’est pas dans Alqoraane.
Hadiite (hadite, hadiith, hadith) rapporté par Moslime.
Lorsqu’on parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, à Assonna.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[19] Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchamç, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 au verset 10).
Kachriid note que le verbe "dassa" en arabe veut dire cacher, empêcher de paraître au grand jour.
L’être humain étant à l’origine d’essence divine, son humanité est l’ensemble de toutes les vertus et noblesses.
Celui qui suit la voie de l’immoralité est comme celui qui a empêché sa bonne nature d’éclater au grand jour pour ne montrer que sa fausse nature inspirée par satan (achchaytaane) et les passions charnelles.
Salah Eddine Kechrid, op. cit, note en bas de la page 809.
[20] Alqaari’a (le r roulé), l’événement fracassant, celle qui frappe.
[21] Dans la balance du jugement.
[22] Une vie agréable, au Paradis.
[23] Sa destination sera un abîme profond, un gouffre sans fond.
[24] L’Enfer.
[25] Alqoraane (Le Coran), sourate 101 (chapitre 101), Alqaari’a, Le Fracas, aayate 1 à aayate 11 (verset 1 au verset 11).
[26] Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15).
[27] Alislaam.
[28] Adoration, ‘ibaada.
[29] Il se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la prière (assalaa) l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaa), le jeûne du mois de ramadaane (assiyaame) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah à Makka (la Mecque).
À cela, il faut lier la foi (aliimaane) et le bienfait (alihçaane).
La foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiite rapporté dans ″Sahiih Moslime″, (recueil authentique de Moslime).
La dimension de la connaissance en Islaam est fondamentale.
L’Islaam rejette l’obscurantisme, l’ignorance (aljahl) et pousse à l’effort (alijtihaad) pour l’acquisition de la connaissance à laquelle il accorde une très grande importance.
On peut ne pas être ʺcultivéʺ et atteindre la connaissance, comme on peut être ʺcultivéʺ et rester dans l’ignorance.
Dans ce domaine, comme dans d’autres, il est nécessaire d’être à l’écoute.
L’écoute pour se remémorer, apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, résister, agir, acquérir, transmettre.
L’Islaam guide par conséquent, l’homme et la femme, vers la Lumière.
Il les éduque, leur enseigne, entre autres, la complémentarité, l’équilibre, l’harmonie et les met en garde contre les limites à ne pas dépasser.
Il leur apprend à éviter de manière générale tout ce qui peut générer de mauvaises pensées et pousser à se comporter de manière condamnable.
(Les croyants et les croyantes commandent le convenable et proscrivent le blâmable, ya-e-moroune bilma’rouf wa yanhawne ‘ane almonekar).
Allaah élève l’homme et la femme aux degrés les plus hauts.
Ce que Allaah a transmis à l’homme et à la femme par l’intermédiaire des Prophètes et des Messagers, sur eux la bénédiction et la paix, est infiniment plus riche que tout ce que l’homme et la femme, peuvent atteindre en dehors du Message d’Allaah.
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un pardon et une récompense immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Aahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
ʺEt quiconque désire une religion autre que l’Islaam, ne sera point agrée et il sera dans l’au-delà parmi les perdantsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (le "r" roulé), La Famille de ‘Imraane, aayate 85 (verset 85).
Il a été rapporté que l’un des compagnons de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,’Omar Ibn Alkhattaab qu’Allaah le bénisse, devenu chef de l’État des croyants et des croyantes, pleurait en regardant une personne absorbée dans des actes dits de dévotion, qui n’avaient rien à voir avec ce qui est demandé par Allaah.
Des compagnons souhaitant faire cesser ses larmes, s’étaient empressés de lui faire remarquer que la personne ne suivait pas les enseignements de l’Islaam.
‘Omar Ibn Alkhattaab, qu’Allaah le bénisse, a répondu que c’était pour cette raison qu’il pleurait, ajoutant que les œuvres d’une personne qui n’Adore pas Allaah l’Unique, comme Allaah le demande, sont des œuvres vaines.
[30] Laa ikraah fii addiine.
[31] Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid, note au sujet de taaghoute″, qu’il traduit par tyrannie des fausses divinités″, que le mot est ainsi employé au singulier comme au pluriel. Il vient du verbe taghaa c'est-à-dire outrepasser les limites, déborder. Il désigne tous ceux qui s’attribuent ou à qui on attribue une force ou une prérogative n’appartenant qu’à Allaah. Ce sont, selon les cas, les idoles, le diable (achchaytaane, satan), les puissants de ce monde, son propre orgueil, etc…
Seul Allaah est capable de bien faire ou de nuire et nulle obéissance n’est due à personne si elle implique la désobéissance à Allaah.
Salah Eddine Kechrid, ibid, note en bas de la page 53.
[32] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 256 (verset 256).
[33] Alqoraane (le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La Secousse, Le Tremblement de Terre, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
[34] C’est satan, ibliis.
[35] Révélé.
[36] Celui qui est aveugle : l’égaré qui s’est écarté du chemin de la vérité.
Explication donnée par Mohammad hamiid Allaah (Muhammad Hamidullah) dans sa traduction du Qoraane, bas de page 252.
[37] Oulou alalbaab, ceux qui réfléchissent.
[38] Ne violent pas le pacte.
[39] Sou-e alhiçaab.
[40] Assalaate, assalaa.
[41] Dans le bien, dans les bonnes œuvres.
[42] Allaah.
[43] Attribué, donné.
[44] La mauvaise action par la bonne.
Qui repoussent le mal par le bien.
[45] La bonne demeure finale, le Paradis
[46] Les Jardins de l’Eden.
[47] Où ils entrent.
[48] Leurs géniteurs.
[49] Leurs épouses.
[50] Leurs enfants.
[51] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d (les r roulés), Le Tonnerre, aayate 19 à aayate 23 (verset 19 au verset 23).
[52] Raadiya mardiya (les r roulés).
[53] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
[54] Aljanna, alfirdaws.
[55] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 82 (verset 82).
[56] Aliimaane, la foi.
[57] Alkofr (le r roulé).
[58] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane ‘le r roulé), La Famille de ‘Imraane, aayate 177 (verset 177).
[59] Alqoraane (Le Coran), sourate 24 (chapitre 24), Annour (le r roulé), La Lumière, aayate 39 et aayate 40 (verset 39 et verset 40).
[60] Aayaate.
[61] Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf (le rroulé), aayate 147 (verset 147).
Et ceux qui n’ont pas cru aux Signes d’Allaah, ce sont ceux-là les perdants″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 63 (verset 63).
Si les injustes avaient tout ce que contient la terre et autant encore, ils le donneraient en rançon pour se soustraire aux tourments du Jour de la Résurrection″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 47 (verset 47).
Et quant à ceux qui auront violé la loi et la morale, leur refuge sera le feu.
(Le feu de l’Enfer, jahannme, aljahiime).
Alqoraane (Le Coran), sourate 32 (chapitre 32), Assajda, La Prosternation, aayate 20 (verse 20).
[62] Singulier, Nabiyy, Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Singulier, Raçol (le "r" roulé), Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[63] Hadiite rapporté par alimaame Ahmad qu’Allaah le bénisse.
[64] S’ils croient, pourquoi Allaah leur demande encore de croire ?
"Allaah veut nous expliquer ainsi que la foi est une œuvre de tous les jours et qu’on doit la refaire et l’entretenir à tout moment. De même que la vie ici-bas est une lutte constante et une victoire momentanée sur la mort, de même la foi est une victoire […] remportée de haute lutte sur les appels du mal et les tentations de l’idolâtrie qui nous assaillent de toutes parts : notre avidité, nos passions, notre ambition personnelle, notre attachement excessif à cette vie et aux biens éphémères de ce monde, notre lâcheté et notre veulerie sont autant de divinités mensongères qu’on associe ou qu’on a tendance à associer à Allaah.
Donc attention à cette foi de pure étiquette dont la plupart des gens se contentent".
Salah Eddine Kechrid, ibid, note en bas de la page 126.
[65] Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Cet ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a dit :
ʺMa situation et celle des Prophètes avant moi est comparable à celle d’un homme qui a édifié une habitation, qui l’a agrémentée et qui l’a ornée, sauf la place d’une pierre dans un coin. Les gens se sont mis à tourner dans l’habitation en exprimant leur admiration et en disant : Si au moins la pierre manquante était posée.
Je suis cette pierre et je suis le sceau des Prophètesʺ.
Hadiite rapporté par Abou Horayra (les "r" roulés) qu’Allaah le bénisse, dans "Sahiih Albokhaarii" (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Loubnaane (Liban), Éditions Daar Alqalame, 1407 (1987), livre 3, baab (chapitre) 19, p.26.
[66] Alqoraane (Le Coran) qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah à l’humanité et que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de transmettre.
ʺEt Nous avons fait descendre sur toi le Livre en toute vérité confirmant ce qui l’a précédé du Livre et le dominant. Juge entre eux d’après ce que Allaah a fait descendre et ne suis pas leurs passions en t’écartant de ce qui t’est venu comme véritéʺ
Alqoraane (Le Coran), sourate5 (chapitre5), Almaa-i-da, La Table,  aayate 48 (verset 48).
Salaah Addiine Kachriid note que dans ce verset, Allaah ʺnous rappelle que Son Livre a été descendu progressivement à l’Humanité. Tous les Livres sacrés ne sont que des parties complémentaires du Livre unique et éternel d’Allaah.
Alqoraane en est la révélation ultime et parfaite. Il abroge tout ce qui est venu avant lui en fait de législation. Le dogme essentiel reste bien entendu immuable et c’est en cela que chaque Livre vient confirmer celui qui l’a précédé et abroger en même temps la législation ancienne.
Seul Alqoraane est immuable et rien ne viendra l’abroger ni en tant que dogme ni en tant que législationʺ.
Salah Eddine Kechrid, Ibid, note en bas de la page 146.
[67] Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 136 (verset 136).
[68] Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar ((Le r roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
Je ne fais que reprendre ce dont j'ai déjà parlé.
Voir :