Elle
venait, comme elle le fait depuis plusieurs mois, de récupérer son fils à la
crèche, déposé le matin par le père.
Installé
sur son siège, l’enfant était tout joyeux de retrouver sa mère.
Celle-ci
se préparait à partir, lorsqu’un bruit assourdissant a fait voler en éclats une
vitre de la voiture.
« Surgi
de nulle part », un jeune s’est emparé du sac à main de la mère et a
disparu, avant que celle-ci ne réalise qu’elle venait de faire l’objet d’une
agression.
Par
la miséricorde d’Allaah, ni l’enfant ni la mère n’ont souffert des dégâts
causés par le pavé.
Des
agressions de ce genre ont lieu quotidiennement, partout, depuis longtemps.
Beaucoup
d’entre elles, sont l’oeuvre de jeunes français, issus du processus migratoire,
originaires de pays dits « musulmans », principalement des colonies
d’Afrique du Nord.
« Originaires
de pays musulmans », est une expression utilisée par certains en
métropole,[1] afin
d’alimenter et d’entretenir la haine contre l’Islaam.[2]
Il
est vrai qu’en France, la gauche et la droite, avec leurs « diverses
variantes », sont interchangeables lorsqu’il s’agit de ce qui a trait à cette
haine.
Et
ce n’est un secret pour personne qu’elle est très ancrée et se confond avec le
mépris témoigné aux « arabes ».[3]
Ce
n’est pas une raison pour nier des FAITS.
Ce
n’est pas non plus une raison pour
chercher à les minimiser ou à les noyer par une phraséologie vide de sens.
Il a
été rapporté que jadis[4] deux
croyants qui faisaient du commerce, sont arrivés en Indonésie dont les hommes
et les femmes à l’époque, ne connaissaient pas l’Islaam.
L’image
donnée par ces deux croyants a poussé des hommes et des femmes, de plus en plus
nombreux, à chercher la compagnie de ces commerçants pour savoir comment ils faisaient
pour avoir des comportements exemplaires : droiture, franchise, intégrité,
honnêteté, fidélité, équité, rigueur, humilité, modestie, dignité, endurance,[5]
audace, piété.
Ils
ont alors appris que c’était l’éducation de l’Islaam, ont décidé de faire de
leur mieux pour l’acquérir et donc pour Adorer[6]
Allaah, comme Allaah le demande.
Et
aujourd’hui, par la miséricorde d’Allaah, les croyants et les croyantes[7] en
Indonésie, sont innombrables.
L’image
qui est donnée de l’Islaam en France, par certaines personnes qui se disent
« musulmanes », ou qui sont considérées comme
« musulmanes », n’a, hélas, rien à voir avec ce qui a été rapporté
sur les débuts de l’Islaam en Indonésie.
C’est
clair.
L’image
qui est donnée de l’Islaam en France est une très mauvaise image, une image repoussante.
Les croyants et les croyantes n’ont donc pas à ignorer
que des personnes issues du processus migratoire et considérées comme
« musulmanes », contribuent, par des comportements condamnables, à
répandre cette image néfaste que d’aucuns tiennent à coller à l’Islaam.
Des comportements malsains, nocifs, graves,
criminels :
Recours au faux, à l’usage de faux, à la corruption,
aux mensonges, aux tromperies, aux tricheries, aux fraudes, aux vols, à
l’usurpation, aux agressions, à la violence, au trafic de drogue, à l’alcoolisme,
aux viols, à la prostitution, à la pédophilie, à l’adultère et à de multiples
autres formes de débauche et de turpitude.
Les
ennemis de l’Islaam s’appuient sur ces FAITS et recourent sciemment à la
confusion, à l’amalgame entre « ethnie », « croyance » et
« mauvais comportements ».
Ainsi,
lorsqu’ils parlent de personnes originaires d’Afrique du Nord, des
« arabes », ils veulent dire des « musulmans », autrement
dit, des « islamistes », par conséquent des « violents »,
des « voleurs », des « violeurs », des
« terroristes » et autres.
Cependant,
il faut bien souligner ici, que les bavardages stériles, les divagations
hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les
déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues,
les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations
humiliantes, les propagandes malfaisantes, les combinaisons funestes, les
menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres
pratiques immondes fondées sur le faux pour maintenir l’imposture, ne mettront
jamais fin à l’Islaam.
JAMAIS.
Il
faut également souligner que pour beaucoup de personnes concernées par le
processus migratoire, processus inséparable de la ré-pub-lique[8]
française, du système colonialo-impérialo-sioniste, les parcours comprennent de
multiples et diverses ruptures, d’innombrables transformations et révisions.
Cela
a des répercussions et des effets sur les enfants, sur les fonctions, sur les
rôles et sur les places.
Ces personnes
se trouvent dans des situations et dans des environnements qui leur demandent
de nouveaux comportements, d’autres modes de vie, de nouvelles attitudes par
rapport à des convictions et autres.
Elles
sont tenues de faire face à des changements continus qui nécessitent de
s’adapter, sans cesse, à des remaniements successifs dans des contextes qui
varient.
Beaucoup
de ces personnes ont connu des manques dans divers domaines.
Leurs
familles ont connu des souffrances pour trouver des moyens de subsistances en
milieu rural ou citadin, dans des bidonvilles ou des habitats de ce genre,
plongées dans la misère, maintenues dans l’ignorance, sans formation, sans
soins et sans beaucoup d’autres choses.
Les
enfants n’échappent pas à certaines conséquences de ces manques.
Les
incidences, multiples, n’épargnent pas les modes d’organisation familiale et
les rapports qui en résultent.
De
ce fait, les fonctions, les rôles et les places se modifient, imposent d’innombrables
interrogations et la recherche de réponses.
Cela
demande du travail.
L’Islaam
encourage ce travail.
En effet, la dimension de la connaissance en Islaam
est fondamentale.
L’Islaam rejette l’obscurantisme et combat l’ignorance,[9] n’en
déplaise à ses ennemis.
L’Islaam invite à l’effort,[10] pour
acquérir la connaissance qu’il élève aux degrés les plus hauts.
Les personnes qui s’adonnent aux agressions, manquent
d’éducation et de tout ce qui en découle.
Les jeunes français, rattachés d’une manière ou d’une
autre au processus migratoire, sont responsables des actes qu’ils commettent et
que l’Islaam dénonce, rejette, condamne et combat.
Certes, ils sont généralement parquées, avec leur
famille, dans des zones de relégation, connaissent des discriminations, des
stigmatisations, des humiliations et autres déconsidérations à divers niveaux
et dans de multiples domaines, mais cela ne doit en aucun cas entraîner la
négation de ce dont ils sont responsables.
Ils
peuvent changer.
L’Islaam
enseigne, entre autres, l’écoute.
L’écoute
pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
« Ceux qui écoutent ce qui est dit[11] et
en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont
ceux-là les gens qui ont un cerveau[12] ».[13]
L’écoute
se nourrit de la raison pour apprendre, réapprendre, réfléchir, se remémorer
comprendre, analyser, élaborer, agir, résister, transmettre.
Allaah aide une personne à changer lorsque
cette personne le veut, manifeste le désir de s’éloigner du blâmable[14]
et de suivre le convenable.[15]
BOUAZZA
[1] Colonie, métropole : colopole (colopoles)
Contraction des deux termes, afin de dire, encore et
encore, que les interventions des métropoles dans les colonies, pour maintenir
la domination et entretenir des régimes de l’imposture dits de ʺl’indépendance
dans l’interdépendanceʺ, illustrent, on ne peut plus clairement, les horreurs
du système colonialo-impérialo-sioniste.
ʺIndépendance
dans l’interdépendanceʺ : statut octroyé par le système
colonialo-impérialo-sioniste et qui se traduit par la multiplication des
"États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de
soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres
employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur
l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice,
la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression,
l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de
l’être humain.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Les
pays où ces ʺÉtatsʺ sévissent, restent pour les criminels du système
colonialo-impérialo-sioniste, une réserve de matières premières et de main
d’œuvre, un marché pour tout écouler, un point stratégique pour les militaires,
un terrain d’expérimentations des armements, un lieu de pédophilie et autres
« loisirs touristes » de ce genre, un dépotoir, une décharge
d’immondices dans tous les domaines.
[2]
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à
faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3] En France, les ʺarabesʺ
sont les ʺmusulmansʺ et vice-versa.
Il est bon de rappeler, encore une fois, que l’Islaam
n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe,
de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
[6] Adoration, ‘ibaada.
[7] Almouminoune wa almouminaate.
[8] Du
mot ʺRépubliqueʺ, institution dont se réclament pratiquement tous les ʺÉtatsʺ
du monde, mais qui est présentée par ʺles gauloisʺ, comme un immense privilège
réservé à la France!
Cette ré-pub-lique dont on ne cesse de nous rebattre
les oreilles, doit à Jean Pierre Chevènement par exemple, d'avoir été conjuguée
à tous les temps et sur tous les tons.
Jean pierre Chevènement, ministre socialiste de
l’époque ʺglorieuseʺ de son tonton François Mitterrand.
Mythe errant qui soutenait, ʺautrefois jadisʺ, que
l’Afrique du Nord c’est la France, et qu’un bon arabe, c'est-à-dire musulman
selon les canons de sa loi, est un arabe, donc musulman, mort.
[9] Aljahl.
[10] Alijtihaad.
[11] Alqawl, la parole, le
discours.
[12] Oulou alalbaab, les
personnes douées d’intelligence.
[13]
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le ″r″
roulé), Les Groupes, aayate 5 (verset 5).
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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