Par
« l’indépendance dans l’interdépendance » et autres impostures de ce
genre, le colonialisme français a octroyé à des colonies d’Afrique un statut
qui s’est traduit par la multiplication des « États » supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres de la métropole.
Beaucoup
de ces « États », continuent encore aujourd’hui, en 2014,[1] à être
soumis par la métropole,[2] au paiement
de ce qui est appelé « l’impôt colonial », pour « réparer »
ce que le colonialisme a perdu.
Des
« États » d’Afrique obligés de payer à la métropole, un impôt sur les
horreurs de l’esclavagisme et du colonialisme.
La
ré-pub-lique[3]
poursuit les pillages dans tous les domaines et fait fructifier les centaines
de milliards qui lui sont versés pour ses crimes esclavagistes et
colonialistes.
Dans
ce domaine, la gauche et la droite, avec leurs « diverses
variantes », sont interchangeables.
Les colonies restent ainsi pour la métropole colonialo-impérialo-sioniste,
une réserve de matières premières et de main d’œuvre, un marché pour tout
écouler, un point stratégique pour les militaires, un terrain
d’expérimentations des armements, un lieu de pédophilie et autres"loisirs
touristes" de ce genre, un dépotoir, une décharge d’immondices.
Les employés mis à la « tête » des « États »
des colonies exécutent les ordres de leurs employeurs du système
colonialo-impérialo-sioniste.
Des
serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Des « États » fondés sur l’imposture, le
crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la
débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement, la censure, l’usurpations, le vol, la
falsification, l’humiliations, l’enlèvement, la séquestration, l’emprisonnement,
le supplice, la liquidation, la tuerie, le massacre et autres à des degrés
inimaginables.
Des « États » comme le reste des
« États » dits du tiers-monde, soumis au système colonialo-impérialo-sioniste.
Des « États » qui répandent la
décomposition, la puanteur et la putréfaction.
Des « États » qui salissent et souillent
tout.
Des « États » de la négation de l’être
humain.[4]
BOUAZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2] C’est ʺla colopoleʺ ( contraction des mots
"colonie" et "métropole"), qui dans le cas du colonialisme
français rappelle, encore et encore, la continuation des interventions, en
Afrique et ailleurs, pour maintenir la domination et entretenir des régimes mis
en place par le système colonialo-impérialo-sioniste.
[3] Du
mot ʺRépubliqueʺ, institution dont se réclament pratiquement tous les ʺÉtatsʺ
du monde, mais qui est présentée par ʺles gauloisʺ, comme un immense privilège
réservé à la France!
Cette ré-pub-lique dont on ne cesse de nous rebattre
les oreilles, doit à Jean Pierre Chevènement par exemple, d'avoir été conjuguée
à tous les temps et sur tous les tons.
Jean pierre Chevènement, ministre socialiste de
l’époque ʺglorieuseʺ de son tonton François Mitterrand.
Mythe errant, fidèle serviteur du système colonialo-impérialo-sioniste.
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