Le
procès de "Pascal Simbikangwa" s’est ouvert à Paris, devant la cour d’assises.[1]
Il
est accusé de participation au génocide perpétré au Rwanda, en Afrique, en 1994,
année où François Mitterrand, le révolutionnaire de gauche, était encore
installé sur le trône du Palais de l’Élysée, en France.
Ce
génocide s’est traduit par la mort de presque un million de personnes en
quelques semaines.[2]
"Pascal
Simbikangwa", arrêté en 2008[3] pour une
histoire de trafics de papiers à Mayotte, territoire d’Afrique rattaché à la
France, va donc être jugé pour "crimes contre l’humanité".
Mais
qu’en est-il des génocidaires et des criminels au sein de l’État français, dans
ce qui s’est passé au Rwanda ?
Comme
pour les crimes de l’esclavage, du colonialisme, du néo-colonialisme, de
l’impérialisme et autres, les responsables français n’ont pas rendu pas de
comptes, ne rendent pas de comptes parce que la France considère qu’ils n’ont
pas de comptes à rendre et que les pourris, installés à la "tête" des "États" en Afrique, dans le cadre de "l’indépendance dans
l’interdépendance",[4] ne
peuvent pas leur imposer de rendre des comptes.
Mais
le jour viendra où les responsables au sein de l’État français, rendront des
comptes pour tous les crimes.
Il
en sera de même pour les responsables criminels au sein de tous les États et
autres, comme pour tous les individus criminels.[5]
BOUAZZA
[1]
Aujourd’hui, mardi 4 févriet 2014, selon le calendrier dit grégorien.
[2] Il est
présenté comme étant de la responsabilité des ʺHutuʺ, contre les ʺTutsiʺ.
[3]
Et emprisonné depuis.
[4] Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste et qui se traduit par la
multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins
de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces
"États",dont certains ne
sont pas issus des colonies, mais sont cependant au service des métropoles,
sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la
corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage,
l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement,
la négation de l’être humain.
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