L’Islaam[1]
éduque l’homme et la femme, leur enseigne, entre autres, la complémentarité,
l’équilibre, l’harmonie et les met en garde contre les limites à ne pas
dépasser.
Il
précise à l’un et à l’autre les devoirs et les droits.[2]
Il
n’appartient ni à l’homme ni à la femme, selon leur bon plaisir, de fixer ce
qui est licite[3] et ce qui est illicite.[4]
Le
licite est ce que Allaah a rendu licite et l’illicite est ce que Allaah a rendu
illicite.
Allaah
élève l’homme et la femme aux degrés les plus hauts.
Ce
que Allaah a transmis à l’homme et à la femme[5] est
infiniment plus riche que tout ce que l’homme et la femme, peuvent atteindre en
dehors du Message[6] d’Allaah.
« Les
musulmans et les musulmanes,[7] les
croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les
loyales,[8] les
endurants et les endurantes,[9] les
craignants et les craignantes,[10] les
donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les
gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah
et les invocatrices, Allaah leur a préparé un pardon et une récompense immense.
Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évident ».[11]
La
femme est une parure pour l’homme.
L’homme
est une parure pour la femme.[12]
La
vie maritale est d’une extrême importance.
La
sexualité en Islaam est fondée sur le mariage entre l’homme et la femme.
C’est
un bienfait d’Allaah dont jouissent, sur de multiples plans, les croyants et
les croyantes.
« Et
parmi Ses signes[13] Il a créé de vous, pour
vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis
entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[14] Il y
a en cela des signes pour des gens qui réfléchissent ».[15]
En
Islaam, à la puberté, l’homme et la femme deviennent responsables devant
Allaah.[16]
BOUAZZA
[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
L’Islaam a trait au Message d’Allaah, Message qui,
pour ce qui est des êtres humains, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2] Ce
n’est pas la préoccupation des pions placés par l’imposture à la ″tête″
des ″États″ dits ″musulmans″.
[3] Halaal.
[4] Haraame (le ʺrʺ roulé).
[5] Par
l’intermédiaire des Prophètes et des Messagers, sur eux la bénédiction et la
paix.
[6] Le
Message a commencé avec Aadame (Adam), sur lui la bénédiction et la paix.
[7]
Almoslimoune wa almoslimaate.
[8] Ceux
et celles qui sont véridiques.
[9] Les
patients et les patientes.
[10] Ceux
et celles qui sont recueillis.
[11]
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate
35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
[12]
Alqoraane (Le Coran) sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″
roulé), La Vache, aayate 187 (verset 187).
[13] Les
signes d’Allaah (aayaate).
[14] Dans
sa traduction du Qoraane, Salaah Addiine Kachriid, le ʺrʺ roulé (Salah Eddine
Kechrid) note que dans ce verset il y a le rappel que la femme est de la propre
nature de l’homme c'est-à-dire qu’elle lui est, de ce point de vue,
parfaitement égale et qu’il n’a aucune raison de se croire supérieur à elle.
Il
y a le rappel que l’homme ne peut retrouver son calme, c'est-à-dire son
équilibre psychique, qu’en vivant avec la femme. C’est un rappel à l’époux
qu’il doit cohabiter avec son épouse.
Enfin
Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force des liens de tendresse
et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et qui sont parfois
remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop
vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante.
Salah
Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban),
Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 533.
[16] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.
Voir :
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