samedi 2 mai 2015

ÉLEVÉS AUX DEGRÉS LES PLUS HAUTS

L’Islaam[1] éduque l’homme et la femme, leur enseigne, entre autres, la complémentarité, l’équilibre, l’harmonie et les met en garde contre les limites à ne pas dépasser.
Il précise à l’un et à l’autre les devoirs et les droits.[2]
Il n’appartient ni à l’homme ni à la femme, selon leur bon plaisir, de fixer ce qui est licite[3] et ce qui est illicite.[4]
Le licite est ce que Allaah a rendu licite et l’illicite est ce que Allaah a rendu illicite.
Allaah élève l’homme et la femme aux degrés les plus hauts.
Ce que Allaah a transmis à l’homme et à la femme[5] est infiniment plus riche que tout ce que l’homme et la femme, peuvent atteindre en dehors du Message[6] d’Allaah.
« Les musulmans et les musulmanes,[7] les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales,[8] les endurants et les endurantes,[9] les craignants et les craignantes,[10] les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un pardon et une récompense immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident ».[11]
La femme est une parure pour l’homme.
L’homme est une parure pour la femme.[12]
La vie maritale est d’une extrême importance.
La sexualité en Islaam est fondée sur le mariage entre l’homme et la femme.
C’est un bienfait d’Allaah dont jouissent, sur de multiples plans, les croyants et les croyantes.
« Et parmi Ses signes[13] Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[14] Il y a en cela des signes pour des gens qui réfléchissent ».[15]
En Islaam, à la puberté, l’homme et la femme deviennent responsables devant Allaah.[16]
  
BOUAZZA



[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam a trait au Message d’Allaah, Message qui, pour ce qui est des êtres humains, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2] Ce n’est pas la préoccupation des pions placés par l’imposture à la tête des États dits musulmans″.
[3] Halaal.
[4] Haraame (le ʺrʺ roulé).
[5] Par l’intermédiaire des Prophètes et des Messagers, sur eux la bénédiction et la paix.
[6] Le Message a commencé avec Aadame (Adam), sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Almoslimoune wa almoslimaate.
[8] Ceux et celles qui sont véridiques.
[9] Les patients et les patientes.
[10] Ceux et celles qui sont recueillis.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
[12] Alqoraane (Le Coran) sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le r roulé), La Vache, aayate 187 (verset 187).
[13] Les signes d’Allaah (aayaate).
[14] Dans sa traduction du Qoraane, Salaah Addiine Kachriid, le ʺrʺ roulé (Salah Eddine Kechrid) note que dans ce verset il y a le rappel que la femme est de la propre nature de l’homme c'est-à-dire qu’elle lui est, de ce point de vue, parfaitement égale et qu’il n’a aucune raison de se croire supérieur à elle.
Il y a le rappel que l’homme ne peut retrouver son calme, c'est-à-dire son équilibre psychique, qu’en vivant avec la femme. C’est un rappel à l’époux qu’il doit cohabiter avec son épouse.
Enfin Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force des liens de tendresse et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et qui sont parfois remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante.
Salah Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 533.
[15] Alqoraane (Le Coran), sourate30 (chapitre 30), Arroum (le r roulé), aayate 21 (verset 21).

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