mercredi 20 mai 2015

EN QUITTANT L’HÔPITAL


En quittant l’Hôpital Pitié-Salpêtrière par l’une des nombreuses sorties, qui devait être la porte principale de l’établissement au premier temps de son ouverture, j’accède, presque directement, au square Marie Curie.[1]
Un petit parc dans le treizième arrondissement de Paris, ouvert 24heures sur 24 heures.[2]
Un parc très apprécié des corbeaux et des pigeons qui le fréquentent assidûment et en grand nombre.
C’est aussi un lieu où se rencontrent des personnes du genre de celles dites laissées-pour-compte, exclues, SDF,[3] ou « sans dents » selon l’expression méprisante du socialiste François Hollande,[4] d’après l’une de ses concubines, renvoyée il y a un an et quelques mois, par un coup de fil à l’AFP.[5]
En quittant l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, sur le côté droit du parc, les enfants peuvent accéder à quelques jeux, dont un toboggan.
Sur le côté gauche, derrière le grillage d’un panneau, une grande feuille de la direction des Espaces Verts et de l’Environnement, rappelle, en cinq chapitres, la réglementation générale des jardins et bois appartenant à la ville de Paris, y compris les bois de Boulogne et de Vincennes.[6]
En sortant de ce parc, je me trouve sur le boulevard de l’Hôpital, sous un pont qui est en fait un passage élevé, en plein air, pour le métro.[7]
Au numéro 11 bis, presque immédiatement à droite de la sortie du square, quelques personnes sont à proximité du centre « Accueil-Solidarité de Paris Austerlitz », à quelques mètres de la gare ferroviaire et de la station de métro Austerlitz justement.
Plus loin, c’est le Jardin des Plantes par lequel je n’hésite jamais à passer, dès que je le peux.
Les pigeons et les corbeaux s’y plaisent aussi.
Une nuée d’enfants en visite ajoute à mon attachement à cet espace.
Je quitte le Jardin des Plantes et longe, dans le cinquième arrondissement, la rue Jussieu et sur ma droite, l’université du même nom.
Autrefois, il y a de cela toute une vie, j’ai fréquenté cette université.
Un jour, pour un papier dont j’avais besoin, je m’étais rendu au secrétariat où une employée,[8] ayant appris le nom du village au Maroc dans la chaîne montagneuse dite du Moyen Atlas, où je suis né, a voulu engager la conversation avec moi, car elle était née dans ce même village, peut-être à la même époque que moi.
Je n’avais pas envie de converser avec elle.[9]
Il m’arrive d’y penser, et de regretter mon attitude.
Avant d’arriver à la librairie « Gibert Joseph »[10] sur le boulevard Saint Michel, je m’attarde un peu dans la rue des Écoles que je connais assez bien, et je pense à la résidence universitaire des étudiants du Maroc,[11] que j’ai connue, sans y avoir de chambre, dans les années soixante dix.
Elle n’existe plus depuis longtemps : parmi les résidents, beaucoup « rêvaient, d’un autre monde ».
Moi aussi.[12]

BOUAZZA



[1] Physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française.
[2] Ce qui est rare car presque tous les parcs en France, ferment le soir.
[3] Sans Domicile Fixe.
[4] Homme de gauche, installé en mai 2012 (selon le calendrier dit grégorien), sur le trône du Palais de l’Élysée, pour remplacer son alter ego de droite, Nicolas Sarkozy, comme Président de la République en France.
[5] Agence France Presse, à ne surtout pas confondre avec AFB (Agence France Bouazza).
[6] J’ai connu ce bois en fréquentant l’université de Vincennes qui n’existe plus depuis pas mal d’années déjà.
Le bois lui, y est toujours.
[7] Il y a ainsi quelques trajets du métro qui ne sont pas souterrains.
[8] Française ʺde soucheʺ comme diraient ses ancêtres les gaulois.
[9] Ai-je déduit qu’elle venait d’une famille de colonialistes, et qu’elle était pour le colonialisme ?
[10] Que je désigne aussi par ʺGibert Jeuneʺ.
Librairie où je me contente, depuis un certain temps déjà, de feuilleter des livres que je n’achète plus.
[11] En plus de ʺla Maison du Marocʺ à la cité internationale, au bouvard Jourdan, dans le quatorzième arrondissement.

mardi 19 mai 2015

LE MOIS DE RAMADAANE



L’humanité, selon des modalités qui ont varié à travers le temps et l’espace, a connu et connaît le jeûne.
Avec la continuation et l’achèvement de la révélation, la mission confiée par Allaah à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, fixe au croyants et aux croyantes,[1] pubères et sains d’esprit, de jeûner pendant un mois[2] par an.[3]
C’est le mois de ramadaane.[4]
Nous sommes au début du mois de cha’baane 1436[5] après lequel vient le mois de ramadaane, mois de jeûne[6] que les croyants et les croyantes s’apprêtent à accueillir avec joie, ine chaa-e Allaah.[7]
Un mois pour consolider la purification du corps et de l’esprit.
Le jeûne dépend de la situation de chaque personne.
Des aménagements existent et concernent par exemple la maladie, le voyage, la faiblesse liée au grand âge, les règles, la grossesse, l’accouchement, les lochies et autres.[8]
« Pendant tout un mois, chaque Ramadân[9] – qui fait le tour de toutes les saisons de l’année, en raison du calendrier lunaire – les adultes[10] musulmans, hommes et femmes, ne mangent ni ne boivent[11]rien depuis l’aube[12] jusqu’au coucher du soleil ».[13]
Il est important de souligner qu’être en état de jeûne ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou aux relations sexuels entre l’époux et l’épouse.[14]
Être en état de jeûne signifie aussi faire plus d’efforts dans les domaines de la sincérité et de l’endurance.[15]
Faire plus d’efforts pour s’éloigner des actes impudiques et de toute mauvaise action.
Faire plus d’efforts pour augmenter les bonnes oeuvres.
Faire plus d’effort pour être mieux à l’écoute.
Faire plus d’efforts pour renforcer l’humilité et aller vers l’équilibre.
Faire plus d’efforts pour consolider la Foi.[16]
Faire plus d’efforts pour mieux saisir le Sens et renforcer le Lien.
Faire plus d’efforts pour s’améliorer et devenir meilleur dans la Voie d’Allaah.
Ramadaane est un mois purificateur.[17]
«L’homme, ayant été pétri avec l’amour de sa propre personne, recherche tout ce qui lui offre des satisfactions matérielles, et fuit tout ce qui est le lot des pauvres et des faibles. Or rien n’est plus salutaire, pour l’arrêter sur cette pente fatale, que les tiraillements de la faim et de la soif. […].
Dans le tiers inférieur de la voûte céleste assombrie, se dessina l’arc mince et argenté du croissant, et un long soupir s’exhala de toutes les poitrines, comme si elles eussent été percées de flèches invisibles, décochées par cet arc.
Mais ce n’était pas un soupir de délivrance que poussaient les Fidèles, c’était, au contraire, un soupir causé par le regret d’avoir si promptement terminé cette épreuve du jeûne, faible paiement de la dette de reconnaissance contractée envers le Bienfaiteur».[18]
Le soir, la rupture du jeûne ne signifie pas la gloutonnerie ou le « ramdam »[19] comme certains désignent cette période en raison de la mauvaise image qu’en donnent ceux et celles qui ne comprennent pas la portée profonde de ce mois, ou qui la dénaturent.
Le soir, la rupture du jeûne signifie l’amour, la rencontre, l’échange, le partage, le pardon, la prière,[20] l’invocation, le rappel, la continuation de l’effort sur soi.
Le soir, la rupture du jeûne signifie la reconnaissance, les remerciements adressés à Allaah pour ce bienfait et pour tous les bienfaits.[21]

BOUAZZA



[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Les mois répondent au calendrier lunaire, et les périodes de jeûne changent par conséquent d’une année sur l’autre.
[3] Les croyants et les croyantes peuvent jeûner des jours en dehors de ce mois, s’ils le souhaitent.
[4] Le r roulé, ramadan.
[5] Année d’alhijra (le ʺrʺ roulé), l’hégire, l’émigration, l’exil des croyants et des croyantes, de Mohammad l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, qui s’étaient installés à Yatrib, le ʺrʺ roulé (devenue Almadiina, Médine), lorsqu’ils ont été chassés de Makka (la Mecque) par les ennemis de l’Islaam.
Alhijra marque le départ du calendrier dit de l’hégire (l’an 1 de ce calendrier, correspond à 622 du calendrier dit grégorien).
1436 du calendrier d’alhijra, correspond à 2015 du calendrier dit grégorien.
[6] Assawme, assiyaame.
[7] Si Allaah veut.
[8] Se reporter a ce qui trait au jeûne.
[9] Chaque mois de ramadaane.
[10] Les pubères.
[11] Les époux s’abstiennent des relations sexuelles durant la journée du jeûne.
Pour en savoir plus sur les différentes abstentions, se reporter à ce qui a trait à ces questions.
S’agissant des relations sexuelles en général, il est à rappeler qu’en dehors du mariage, l’Islaam les condamne.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam a trait au Message d’Allaah, Message qui, pour ce qui est des êtres humains, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[12] Et non du lever du soleil, comme mentionné parfois.
[13] Muhammad Hamidullah (Mohammad Hamiid Allaah), le Prophète de l’Islam, sa vie, son œuvre, Paris, éditions AEIF, 1989, p.899, tome II (cinquième édition).
[14] L’époux est un homme et l’épouse est une femme.
[15] Assabr (le r roulé).
[16] Aliimaane.
[17] Motahhir (le r roulé).
[18] Etienne Dinet et El-hadj Sliman Ben Ibrahim (alhaaj Slimaane Ibn Ibraahiime, le ʺrʺ roulé), La vie de Mohammed (Mohammad sur lui la bénédiction et la paix), Alger, La Maison des Livres, 1989, p.86.
[19] Les colonialistes français en Afrique du Nord ont remplacé ʺramadaaneʺ par ʺramdamʺ, en raison des nuisances nocturnes auxquelles se livrent de nombreux individus pendant ce mois de jeûne, occasion pour eux de tous les excès sous couvert ʺd’ambiance de ramadaaneʺ.
Des personnes issus du processus migratoire lié au colonialisme en Afrique du Nord, s’adonnent au ʺramdamʺ ici en France, en ayant recours à de multiples nuisances.
[20] Assalaate.

lundi 18 mai 2015

« ATTASAWWOF »


Le terme « attasawwof » a donné lieu à diverses approches, et les interprétations relatives aux pratiques auxquelles il est appliqué, ne manquent pas.
C’est dire que ce terme arabe traduit par « soufisme », n’a pas fini d’alimenter de multiples débats, comme tout ce qui a trait à l’Islaam.
Les croyants et les croyantes[1] font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
« Attasawwof » consiste, dans l’attachement à Alqoraane[2] et à Assonna,[3] à consolider l’Amour pour Allaah, pour l’unicité,[4] pour la Vérité, pour la sincérité, pour l’éthique et autres.
« Attasawwof » traduit un fervent désir de purification dans l’Amour de l’Islaam.
L’Islaam se résume dans le témoignage[5] qu’il n’y a d’Ilaah[6] qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière,[7] l’acquittement du prélèvement purificateur,[8] le jeûne du mois de ramadaane[9] et le pèlerinage[10] à la Maison Sacrée d’Allaah.[11]
À cela, il faut lier la Foi[12] et le Bienfait.[13]
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier[14] et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.[15]
« Attasawwof » exprime la soif de vouloir la sagesse accordée par Allaah.
« Il accorde la sagesse[16] à qui Il veut. Et celui qui reçoit la sagesse a reçu un bien abondant. Et seuls se rappellent les gens qui ont un cerveau[17] ».[18]
« Attasawwof » dit la force ardente de vouloir être aimé d’Allaah.
D’après Abou Horayra[19] qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah sur lui la bénédiction et la paix, a rapporté qu’Allaah a dit[20] :
« Quiconque porte atteinte[21] à l’un de Mes aimés,[22] Je[23] lui déclare la guerre.[24] La meilleure manière pour Mon serviteur de s’approcher de Moi, c’est les obligations que Je lui ai prescrites.[25] Mon serviteur ne cesse de s’approcher de Moi par des œuvres surérogatoires,[26] jusqu’à ce que Je l’aime.[27] Et lorsque Je l’aime, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend,[28] sa vue avec laquelle il voit,[29] sa main avec laquelle il combat[30] et son pied avec lequel il marche.[31] Et s’il me demande,[32] Je lui donne et s’il se met sous Ma protection, Je le protège,[33] wa maa taraddadto fii chay-e anaa faa’iloho taraddodii fii nafs ‘abdii almo-e-mine yakraho almawte wa anaa akraho masaa-atoho ».[34]
« Attasawwof » n’a pas échappé aux pratiques déviantes, aux dérives, aux confusions, au charlatanisme, à l’imposture et autres, qui visent à porter atteinte à l’Islaam.[35]
Il y a lieu de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler que la sauvegarde de l’Islaam dépend d’Allaah.
« C’est Nous[36] qui avons fait descendre le rappel[37] et c’est Nous qui en assurons la sauvegarde[38] ».[39]
Allaah qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose.
« Allaah point de Ilaah que Lui, Le Vivant,[40] Alqayyoum[41]. Il n’est saisi ni par la somnolence ni par le sommeil. À Lui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Qui intercède auprès de Lui si ce n’est avec Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur[42] et ils n’embrassent de Sa Science que ce qu’Il veut. Son Trône[43] a la contenance des cieux et de la terre et leur sauvegarde ne lui pèse en rien. Il est Le Très Haut, Le Très Grand.[44] »[45]
Allaah qui guide qui Il veut vers Sa Lumière.
« Allaah Est la Lumière des cieux et de la terre.[46] Sa Lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe.[47] La lampe est dans un verre.[48] Le verre est comme un astre resplendissant ; son combustible vient d’un arbre béni, un olivier ni oriental ni occidental ; son huile éclairerait presque même sans avoir été touchée par le feu.[49] Lumière sur Lumière.[50] Allaah guide vers Sa Lumière qui Il veut.[51] Allaah propose aux humains des paraboles.[52] Et Allaah Est Omniscient ».[53]
  
BOUAZZA




Allaah.
[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Le Coran.
[3] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,[3] a eu pour mission de le transmettre, de l’expliquer, de réaffirmer l’Islaam.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[4] Attawhiid.
Depuis Aadame (Adam) le premier Envoyé sur lui la bénédiction et la paix, jusqu’à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, le fondement du Message d’Allaah est le même : Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
« Dis : c’est Lui Allaah, Unique. Allaah, l’Absolu. Il n’a pas enfanté et n’a pas été enfanté. Et nul n’est égal à Lui ».[4]
[4] Alqoraane (le Coran), sourate 112 (chapitre112), Alikhlas, Le Monothéisme Pur, La Foi Pure et Exclusive.
[5] Achchahaada.
[6] Divinité.
[7] Assalaa, assalaate.
La Prière est l’un des piliers majeurs du Message.
La clé de voûte de l’Adoration d’Allaah.
En dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine d’esprit et pubère, d’accomplir la Prière durant l’existence ici-bas.
Les cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse (outre les cinq prières quotidiennes, les croyants et les croyantes peuvent accomplir d’autres prières).
Tous les Prophètes et Messagers, sur eux la bénédiction et la paix, accomplissaient la Prière et avaient pour mission de l’enseigner.
Elle a connu des variations à travers le temps et l’espace, et a été fixée telle que nous la connaissons aujourd’hui par Allaah, et enseignée par Mohammad, Son ultime Prophète et Messager, sur lui la bénédiction et la paix.
[8] Azzakaa, azzakaate, l’impôt purificateur, l’aumône légale.
[9] Le r roulé.
[10] Alhajj.
[11] Bayte Allaah alharaame (que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka).
[12] Aliimaane, iimaane.
[13] Alihçaane, ihçaane.
[14] La Résurrection.
[15] Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le r roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans Sahiih Moslime (Recueil authentique de Moslime).
[16] Alhikma.
[17] Oulou alalbaabe, les gens doués d’intelligence.
[18] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 269 (verset 269).
[19] Les r roulés.
[20] C’est ce qui est désigné par hadiite qodoçiyy, c'est-à-dire une révélation faite par Allaah, Seigneur des univers, au Messager sur lui la bénédiction et la paix et qui n’est pas dans Alqoraane.
[21] ‘Aadaa.
[22] Waliyyane Lii.
[23] Allaah.
[24] Adhanetoho bilharb (le r roulé).
[25] Maa taqarraba ilayya ‘abdii bichay-e ahabba ilayya mimmaa iftaradto ‘alayh (les r roulés).
La meilleure manière de s’approcher d’Allaah, est de respecter Ses prescriptions.
[26] Actes surérogatoires, nawaafil.
[27] Haththaa ohibboh.
[28] Sam’aho alladii yasma’o bih.
[29] Baçaraho alladii yobçiro bih (lLes r roulés).
[30] Yadaho allatii yabticho bihaa.
[31] Wa rijlaho allatii yamchii bihaa (le r roulé).
[32] Quelque chose.
[33] Wa laa-i-ne a’aadanii, la-a’iidannah.
[34] Je n’ai pas trouvé de traduction à la dernière phrase.
Hadiite rapporté par Alboukhaarii (le r roulé).
[35] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam a trait au Message d’Allaah, Message qui, pour ce qui est des êtres humains, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[36] Allaah.
[37] Adhdhikr, addikr (le r roulé).
Alqoraane (Le Coran).
[38] Qui en assumons la conservation, qui en sommes Gardien.
Les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son essence qui est l’unicité et l’Adoration d’Allaah l’Unique.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Alqoraane, comme cela a déjà été signalé, est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah.
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les r roulés) écrit que les anciennes Écritures étaient des codes transitoires qui devaient tous être abrogés par les révélations suivantes.
Alqoraane étant la forme définitive et parfaite du Livre, Allaah a pris en charge de le sauvegarder jusqu’à la fin du monde ; tandis que tous les autres Livres ont été plus ou moins défigurés, Alqoraane est resté intact, tel qu’il a été révélé à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager, sur lui la bénédiction et la paix.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 338.
[39] Alqoraane (Le Coran), sourate 15 (chapitre 15), Alhijr (le r roulé), aayate 9 (verset 9).
[40] Alhayy.
[41] Qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose (Salaah Addine Kachriid, Salah Eddine Kechrid).
Celui qui subsiste par Lui-même, qui n’a besoin de rien alors que tout a besoin de Lui, qui ne dépend de rien alors que tout dépend de Lui (Mohammad Hamiid Allaah, Muhammad Hamidullah).
[42] Maa bayna aydiihime wa maa khalfahome.
[43] Korçiyy, Trône, (selon Hamiid Allaah, certains commentateurs l’interprètent comme étant la Science d’Allaah).
[44] Al’aliyy, Al’adiime.
[45] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate Alkourçiyy (255), verset du Trône (255).
[46] Allaah Nour assamaawaate wa alard.
[47] Mathal Nourih kamichkaate fiihaa misbaah.
[48] Almisbaah fii zojaaja.
[49] Azzozaaja kaannahaa kawkab dorriyy youqade mine chajara mobaaraka, zaytouna laa charqiyya wa laa gharbiyya, yakaade zaytohaa yodii-e wa law lam tamçasho naar (le "r" roulé).
[50] Nour ‘alaa Nour (le "r" roulé).
[51] Yahdii Allaah linourih mane yachaa-e (le "r" roulé).
[52] Wa yadrib Allaah alamthaal linnaaçe (le "r" roulé).
[53] Wa Allaah bikoll chay-e ‘aliim.
Et Allaah a parfaitement la science de toute chose.
[53] Alqoraane (Le Coran), sourate 24 (chapitre 24), Annour (le "r" roulé), La Lumière, aayate 35 (verset 35).
Voir :