Nous
pédalions tout ce que nous pouvions, accompagnés de notre bonne humeur.
Des
travailleurs immigrés originaires des colonies, nous attendaient dans un foyer,
pour parler de l’occupation de filistiine[1] par le
sionisme.[2]
Avec
mon camarade, nous avions un moral qui était aussi, celui d’innombrables étudiants
en France, des militants pour Filistiine : un moral de jeunes, que rien
n’intimidait.
Qu’en
est-il aujourd’hui, des dizaines d’années après ?
Que
suis-je devenu ?
Qu’est
devenu mon camarade ?
Que
sont devenus les autres camarades ?
Que
sont devenus les travailleurs immigrés originaires des colonies ?
Flots
de pensées.
Averses
d’images.
Afflux
de sensations.[3]
BOUAZZA
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