« Ma
situation et celle des Prophètes avant moi est comparable à celle d’un homme
qui a édifié une habitation, qui l’a agrémentée et qui l’a ornée, sauf la place
d’une pierre[1] dans un coin. Les gens se
sont mis à tourner dans l’habitation en exprimant leur admiration et en
disant : si au moins la pierre manquante était posée.
[1]
Labina.
[2]
Khaatime.
[3]
Hadiite (hadite, hadiith, hadith) rapporté par Abou Horayra (les ʺrʺ roulés),
qu’Allaah le bénisse, dans le recueil authentique d’Albokhaarii (le ʺrʺ roulé)
qu’Allaah le bénisse.
Sahih Alboukhari, Beyrouth, Liban,
édition dar alqalam, 1987, tome 3, chapitre 19, page 26.
Lorsqu’on
parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite
de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, à
Assonna.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
Alqoraane (Le Coran) est la synthèse, la continuation
et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction est la paix, a eu pour mission de le transmettre.
De réaffirmer l’Islaam, et de souligner que c’est une législation qui achève la révélation.
ʺEt Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur
et avertisseur à toute l’humanité. Mais la plupart des gens ne savent pasʺ.
Alqoraane
(le Coran), sourate 34 (chapitre 34), Saba-e, aayate 28 (verset 28).
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Allaah s’adressant à
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, lui
dit :
″Et tu es d’une moralité immense″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 68 (chapitre 68),
Alqalame, aayate 4 (verset 4).
Kachriid
(le ʺrʺ roulé) note que ce verset vient louer les hautes qualités morales de
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Il
était en effet unanimement connu pour son honnêteté, sa loyauté, son courage,
sa générosité et sa modestie sans bornes.
Un
jour, quelqu’un s’est présenté à lui et fut pris à sa vue d’un grand
tremblement et d’une grande peur.
Mohammad
sur lui la bénédiction et la paix, lui a dit en souriant :
″Calme-toi, mon ami, je ne suis ni un
roi ni un tyran. Je ne suis que le fils d’une femme Qoraïchite de la Mecque qui
mangeait de la viande saléeʺ.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Bas
de la page 758.
Je
ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :
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