« Pas
de contrainte en religion ![1] La
voie de la raison s’est différenciée de l’égarement.[2]
Quiconque renie la tyrannie des fausses divinités[3] et
croit à Allaah[4] saisit l’anse la plus
solide, qui ne se brise pas. Et Allaah est Audiant et Omniscient ».[5]
[1] Laa ikraah fii addiine.
[2] Qad tabayyana arrochd mina alghayy.
[3]
Kachriid (le ʺrʺ roulé) note au sujet de « taaghoute », qu’il traduit
par « tyrannie des fausses divinités », que le mot est ainsi employé
au singulier comme au pluriel. Il vient du verbe « taghaa »
c'est-à-dire outrepasser les limites, déborder. Il désigne tous ceux qui
s’attribuent ou à qui on attribue une force ou une prérogative n’appartenant
qu’à Allaah. Ce sont, selon les cas, les idoles, le diable (satan), les
puissants de ce monde, son propre orgueil etc…
Seul
Allaah est capable de bien faire ou de nuire et nulle obéissance n’est due à
personne si elle implique la désobéissance à Allaah.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 53.
[4] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[5] Wa Allaah samii’ ‘aliim.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2),
Albaqara, La Vache, aayate 256 (verset 256).
Je
ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :
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