jeudi 27 mars 2014

PARMI DES HOMMES, DES FEMMES, DES ENFANTS ET AUTRES


Être à l’écoute, s’interroger, réfléchir, analyser, comprendre, croire, aimer, partager, soutenir, accomplir, être reconnaissant, apprendre, réapprendre, se repentir, s’améliorer, choisir, agir, lutter, combattre, ne pas désespérer, construire, être confiant, se remémorer, témoigner, transmettre, devenir meilleur, résister.
Des mots s’associent, des souvenirs s’assemblent, des idées se rassemblent.
Des personnes marchent parmi des hommes, des femmes, des enfants et autres.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance ont-elles parcourue ?
Elles ne comptent pas le temps et ne mesurent pas l’espace.
L’histoire de ces personnes qui marchent parmi des hommes, des femmes, des enfants et autres, comme celle de tous les êtres humains passés, présents et à venir, a commencé avant leur apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.[1]
Un fabuleux don du Créateur qui fait que le plus important est en chaque personne.
Les êtres humains[2] naissent croyants.
Ils bénéficient d’une disposition à la Foi.[3]
C’est « alfitra »,[4] la nature conformément à laquelle l’être est créé avec la croyance à Allaah.
Toutefois, cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
En effet, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples, y retournent.[5]
« Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? »[6]
Allaah n’a pas voulu que l’être humain soit contraint à l’Adoration.[7]
Les personnes qui marchent parmi des hommes, des femmes, des enfants et autres, le savent.
Elles n’ignorent pas que chaque personne est libre de croire ou de ne pas croire[8] et que cette liberté ne s’oppose pas à la Volonté d’Allaah.
Elles savent que c’est parce qu’Allaah l’a voulu, que l’être humain a cette liberté.
Elles savent qu’Allaah peut imposer ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Elles marchent parmi des hommes, des femmes, des enfants et autres et invoquent la miséricorde d’Allaah.
Elles savent d’où elles viennent et où elles vont.
« Nous[9] avons créé l’être humain d’un choix d’argile. Puis Nous en fîmes un peu de liquide[10] dans un lieu sûr. Puis Nous avons fait du liquide une adhérence, puis de l’adhérence un morceau de chair, puis du morceau de chair Nous avons créé des os, et avons revêtu les os de chair, puis Nous en fîmes une autre créature. Béni soit Allaah, Le Meilleur des Créateurs. Puis après cela vous êtes appelés à mourir. Puis le jour de la résurrection vous serez ressuscités ».[11]
Elles marchent parmi des hommes, des femmes, des enfants et autres et font de leur mieux pour suivre la Voie[12] de l’Unicité.[13]
Au delà du Temps et de l’Espace, elles avancent, se replient, puis avancent.[14]
Au rythme de laa Ilaah illaa Allaah, Mohammad Raçoul[15] Allaah.[16]
Il a été rapporté que jadis[17] deux croyants qui faisaient du commerce, sont arrivés en Indonésie dont les hommes et les femmes à l’époque, ne connaissaient pas l’Islaam.[18]
L’image, donnée par ces deux croyants a poussé des hommes et des femmes, de plus en plus nombreux, à chercher la compagnie de ces commerçants pour savoir comment ils font pour avoir des comportements exemplaires : droiture, franchise, intégrité, honnêteté, fidélité, équité, rigueur, humilité, modestie, dignité, endurance,[19] audace, piété.
Ils ont alors appris que c’est l’éducation de l’Islaam, ont décidé de faire ce qu’ils peuvent pour l’acquérir et donc pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
En s’opposant à l’Islaam, les imposteurs ont toujours mobilisé de multiples moyens afin de l’éradiquer.
Aujourd’hui, cette opposition se poursuit partout.
En France par exemple, les agresseurs s’appuient, entre autres, sur l’image néfaste répandue par des personnes dites « musulmanes ».
Ces agresseurs recourent sciemment à la confusion entre « ethnie », « croyance » et « mauvais comportements ».
Ainsi, lorsqu’ils parlent d’hommes et de femmes originaires d’Afrique du Nord, des « maghrébins », ils signifient les « arabes », donc les « musulmans »,[20] autrement dit, les « islamistes », par conséquent des « violents », des « voleurs », des « violeurs », des « terroristes » et autres.
Ils exploitent ainsi l’image donnée par des personnes  originaires de pays dits « musulmans », dont les comportements sont préjudiciables, pour condamner l’Islaam.
Des comportements malsains, nocifs, graves, criminels, comme le recours au faux, à l’usage de faux, à la corruption, aux mensonges, aux tromperies, aux tricheries, aux fraudes, aux vols, à l’usurpation, aux agressions, au trafic de drogue, aux viols et à de multiples autres formes de débauche et de turpitude.
Les croyants et les croyantes[21] n’ont pas à ignorer que des personnes considérées comme « musulmanes », contribuent, par des comportements contraires au Message d’Allaah, à répandre cette image néfaste que d’aucuns tiennent à coller à l’Islaam.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour maintenir l’imposture.
La résistance des croyants et des croyantes, depuis Aadame[22] sur lui la bénédiction et la paix, continue.
Cette résistance va continuer, avec le soutien d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
« Et l’avenir est à la piété ».[23]
  

BOUAZZA



L’aquarelle est de mon épouse.
Elle a été réalisée en 1993 (selon le calendrier dit grégorien) lors d’une marche en Égypte, à jabal Mouçaa et dans d’autres parties du Sinaï.
[1] Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984). Note en bas de la page 221.
[2] C’est d’eux qu’il s’agit ici.
[3] Aliimaane.
[4] Le ʺrʺ roulé.
[5] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme l’écrit pour ce qui le concerne, Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[6] Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les r roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar ((Le r roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
[7] Al’ibaada.
[8] Chaque personne est responsable de son choix et sera fixée le Jour où quiconque aura fait le poids d’un atome de bien le verra et quiconque aura fait le poids d’un atome de mal le verra.
Alqoraane (le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La secousse, Le tremblement de terre, aayate 7 et aayate 8 (versets 7 et 8).
[9] Allaah.
[10] Goutte de sperme.
[11] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les Croyants, aayate 12 à aayate 16 (verset 12 au verset 16).
[12] La Voie de l’Islaam qui rejette l’obscurantisme, combat l’ignorance (aljahl) et pousse à l’effort (alijtihaad) pour l’acquisition de la connaissance.
Une personne peut ne pas être cultivée et atteindre la connaissance, comme elle peut être cultivée et rester dans l’ignorance.
[13] Attawhiid.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
C’est le fondement de l’Adoration d’Allaah.
Attawhiid signifie l’Adoration d’Allaah sans jamais Lui associer quoi que ce soit.
Les attributs divins que s’arrogent des individus, ou qui leur sont reconnus, se traduisent par  L’associationnisme, achchirk(le r roulé).
L’associationnisme porte atteinte au fondement du Message d’Allaah.
Allaah ne pardonne pas qu’on Lui associe quoi que ce soit et pardonne le reste à qui Il veut.
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 48 (verset 48).
ʺQuiconque associe quoi que ce soit à Allaah, c’est comme s’il tombait du ciel et que les oiseaux le happaient ou que le vent le précipitait dans un abîme sans fondʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj ; Le Pèlerinage, aayate 31 (verset 31).
[14] La vague des croyants et des croyantes.
[15] Le ″r roulé.
[16] Il n’y a de Divinité qu’Allaah, Mohammad est le Messager d’Allaah.
Mohammad est l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[17] Un des écrivains que j’ai beaucoup lu, aime écrire autrefois jadis.
[18] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
l’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
[19] Sabr (le r roulé).
[20] En France et ailleurs, les ʺarabesʺ sont les ʺmusulmansʺ et vice-versa.
[21] Almouminoune wa almouminaate.
[22] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[23] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :

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