Il a
été rapporté que jadis[1] deux
croyants qui faisaient du commerce, sont arrivés en Indonésie dont les hommes
et les femmes à l’époque, ne connaissaient pas l’Islaam.[2]
L’image,
donnée par ces deux croyants a poussé des hommes et des femmes, de plus en plus
nombreux, à chercher la compagnie de ces commerçants pour savoir comment ils
font pour avoir des comportements exemplaires : droiture, franchise,
intégrité, honnêteté, fidélité, équité, rigueur, humilité, modestie, dignité,
endurance,[3]
audace, piété.
Ils
ont alors appris que c’est l’éducation de l’Islaam, ont décidé de faire de leur
mieux pour l’acquérir et donc pour Adorer[4]
Allaah, comme Allaah le demande.
Aujourd’hui,
par la miséricorde d’Allaah, les croyants et les croyantes en Indonésie sont
innombrables.[5]
Á
une période de mon activité dite professionnelle, j’ai travaillé dans une
administration au sein de la direction dite « des ressources
humaines ».
Je
me suis occupé de ce qui a trait à la formation du personnel,[6] puis de
ce qui se rapporte aux oeuvres dites sociales le concernant.
J’étais
chargé de divers dossiers, dont la mise en place de voyages.
C’est
ainsi que j’ai demandé à un organisme de me faire une proposition pour un
voyage dune dizaine de jours en Indonésie, pour une quarantaine de personnes.
Quelques
jours plus tard, le commercial est venu me présenter sa proposition.
Elle
était entièrement bâtie autour du « bouddhisme ».
Á la
fin de son exposé, je lui ai demandé :
─ Et
l’Islaam ?
Il
était sidéré.
Il
ne comprenait pas ma question et ne voyait pas du tout ce que l’Islaam avait à
voir avec l’Indonésie.
Il
m’a fait comprendre que c’est une « sommité » du musée Guimet[7] qui a
établi le programme, repris par les autres agences de voyage et que personne n’ai
en mesure d’en proposer de meilleur.
Á la
fin de l’entretien, je lui ai conseillé de s’informer sur l’Islaam en Indonésie
et j’ai renoncé à proposer cette destination, après avoir constaté qu’en effet,
beaucoup d’organismes de voyage ne parlent de l’Indonésie que comme un lieu où
l’Islaam « est inconnu ».
Peu
de temps après, ayant quitté la direction dite des « ressources
humaines », j’avais décidé d’effectuer le pèlerinage,[8] qui
fait partie des obligations de l’Islaam.
Et
durant l’accomplissement de ce pèlerinage, j’ai rencontré des croyants et des
croyantes[9]
d’Indonésie, qui ont augmenté mon bonheur : exemplaires dans
l’organisation, les rapports avec les autres, l’humilité, la modestie et la
piété.
Je
pense fort, à l’Indonésie de mon coeur.[10]
BOUAZZA
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
l’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
[4] Adoration, ‘ibaada.
[5] Ceux
et celles, y compris les ʺÉtatsʺ dits ʺmusulmansʺ, qui cherchent, par
l’imposture, à donner de l’Islaam une image négative afin de l’éradiquer,
s’égarent et baignent dans le faux.
[6] Dont
je me suis occupé auparavant au sein d’une autre direction qui, à elle seule,
comptait en gros plus de la moitié du total du personnel de cette
administration, soit 3000 personnes sur 5000.
[7] Musée
dit des arts asiatiques, installé au seizième arrondissement de Paris, rempli,
comme d’autres musées mis en place par le système colonialo-impérialo-sioniste,
d’objets volés, principalement dans les colonies, où des populations ont
affronté et affrontent, les innombrables agressions et les horreurs de ce
système.
[8]
Alhajj.
[9] Mouminoune wa mouminaate.
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