mardi 25 mars 2014

L’INDONÉSIE DE MON COEUR

Il a été rapporté que jadis[1] deux croyants qui faisaient du commerce, sont arrivés en Indonésie dont les hommes et les femmes à l’époque, ne connaissaient pas l’Islaam.[2]
L’image, donnée par ces deux croyants a poussé des hommes et des femmes, de plus en plus nombreux, à chercher la compagnie de ces commerçants pour savoir comment ils font pour avoir des comportements exemplaires : droiture, franchise, intégrité, honnêteté, fidélité, équité, rigueur, humilité, modestie, dignité, endurance,[3] audace, piété.
Ils ont alors appris que c’est l’éducation de l’Islaam, ont décidé de faire de leur mieux pour l’acquérir et donc pour Adorer[4] Allaah, comme Allaah le demande.
Aujourd’hui, par la miséricorde d’Allaah, les croyants et les croyantes en Indonésie sont innombrables.[5]
Á une période de mon activité dite professionnelle, j’ai travaillé dans une administration au sein de la direction dite « des ressources humaines ».
Je me suis occupé de ce qui a trait à la formation du personnel,[6] puis de ce qui se rapporte aux oeuvres dites sociales le concernant.
J’étais chargé de divers dossiers, dont la mise en place de voyages.
C’est ainsi que j’ai demandé à un organisme de me faire une proposition pour un voyage dune dizaine de jours en Indonésie, pour une quarantaine de personnes.
Quelques jours plus tard, le commercial est venu me présenter sa proposition.
Elle était entièrement bâtie autour du « bouddhisme ».
Á la fin de son exposé, je lui ai demandé :
─ Et l’Islaam ?
Il était sidéré.
Il ne comprenait pas ma question et ne voyait pas du tout ce que l’Islaam avait à voir  avec l’Indonésie.
Il m’a fait comprendre que c’est une « sommité » du musée Guimet[7] qui a établi le programme, repris par les autres agences de voyage et que personne n’ai en mesure d’en proposer de meilleur.
Á la fin de l’entretien, je lui ai conseillé de s’informer sur l’Islaam en Indonésie et j’ai renoncé à proposer cette destination, après avoir constaté qu’en effet, beaucoup d’organismes de voyage ne parlent de l’Indonésie que comme un lieu où l’Islaam « est inconnu ».
Peu de temps après, ayant quitté la direction dite des « ressources humaines », j’avais décidé d’effectuer le pèlerinage,[8] qui fait partie des obligations de l’Islaam.
Et durant l’accomplissement de ce pèlerinage, j’ai rencontré des croyants et des croyantes[9] d’Indonésie, qui ont augmenté mon bonheur : exemplaires dans l’organisation, les rapports avec les autres, l’humilité, la modestie et la piété.
Je pense fort, à l’Indonésie de mon coeur.[10]
  
BOUAZZA



[1] Un des écrivains que j’ai beaucoup lu, aime écrire autrefois jadis.
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
l’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
[3] Sabr (le r roulé).
[4] Adoration, ‘ibaada.
[5] Ceux et celles, y compris les ʺÉtatsʺ dits ʺmusulmansʺ, qui cherchent, par l’imposture, à donner de l’Islaam une image négative afin de l’éradiquer, s’égarent et baignent dans le faux.
[6] Dont je me suis occupé auparavant au sein d’une autre direction qui, à elle seule, comptait en gros plus de la moitié du total du personnel de cette administration, soit 3000 personnes sur 5000.
[7] Musée dit des arts asiatiques, installé au seizième arrondissement de Paris, rempli, comme d’autres musées mis en place par le système colonialo-impérialo-sioniste, d’objets volés, principalement dans les colonies, où des populations ont affronté et affrontent, les innombrables agressions et les horreurs de ce système.
[8] Alhajj.
[9] Mouminoune wa mouminaate.

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