Dans une robe longue[1] d’un
blanc immaculé, du haut de ses trois ans, ou à peine trois ans, l’enfant
suivait son père,[2] un « doudou »[3] à la
main.
Ils se sont arrêtés devant moi,
me tournant le dos.
Le père, prévenant et doux a
installé un petit tapis de prière à son fils qu’il a embrassé et a commencé,
avant de s’asseoir, une prière de « rak’atayne »[4] dite
de « tahiyyate almasjid »,[5] une
manière de remercier Allaah d’avoir l’immense bonheur d’être dans ce lieu pour
l’Adorer.[6]
L’enfant, après avoir bien
installé son « doudou » à sa droite, s’est mis à faire des
inclinaisons[7] et des prosternations.[8]
J’avais envie d’aller le prendre
dans mes bras et de l’embrasser.
C’était le jour de « salaate
aljomo’a »[9] du 24ème jour
du mois de ramadaane 1434)[10] (2
août 2013 selon le calendrier dit grégorien).
Une nuée d’enfants, un peu
partout dans la mosquée.
Je ne trouve pas les mots pour
décrire mon émotion.
Après « alkhotba »,[11] c’est
la prière.
Je me suis avancé, ainsi que
d’autres, afin de ne pas laissé d’espace vacant dans un rang de personnes qui
vont commencer la prière et j’ai alors accompli la prière avec deux enfants à
ma droite.
Une fois la prière terminée, je
leur ai caressé affectueusement les cheveux en invoquant Allaah de nous accorder
« alfirdaws ala’elaa ».[12]
Qu’Allaah nous éclaire et nous
guide.[13]
BOUAZZA
[2] J’ai su que c’est le père
lorsque l’enfant s’est adressé à lui.
[3] Objet
auquel l’enfant est attaché.
[4] Deux cycles d’actes.
[5] Le salut de la mosquée.
[6] Cela
fait donc partie des règles et attitudes à observer en étant à l’intérieur du ″masjid″
(prosternatoire, mosquée).
[7] Rak’aate.
[8] Sajdaate.
[9] La prière de vendredi.
[10] Mois
de jeûne en Islaam, un mois où de l’aube au coucher du soleil, les personnes
saines d’esprit et pubères s’abstiennent de manger et de boire.
Les
époux et les épouses s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels durant la
journée de jeûne.
C’est
un mois propice aux efforts pour se ressourcer afin de s’améliorer, pour
essayer de faire de son existence ici-bas, une existence alimentée par le
Message d’Allaah.
Un
mois pour continuer, avec plus de force encore, le parcours dans la Voie
d’Allaah.
C’est
un mois de jeûne pour les croyants et les croyantes parce qu’Allaah, Le
Seigneur des univers, l’a voulu.
[12] Le paradis suprême.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire