«
Ô humains[1] si
vous avez quelque doute sur la résurrection, Nous[2] vous
avons créés de terre, puis d’une goutte de liquide,[3] puis
d’une adhérence,[4] puis d’un embryon
(normalement) aussi bien formé qu’informe pour vous montrer (Notre
Omnipotence).[5] Et Nous maintenons dans
les matrices[6] ce que Nous voulons
jusqu’à un terme fixé puis Nous vous sortons bébé, pour qu’ensuite vous
atteigniez votre maturité. Il en est parmi vous à qui l’on reprend la vie[7] et il
en est qui est ramené au niveau le plus vil de l’âge afin qu’il ne sache plus
rien[8] après
avoir acquis quelque savoir. Et tu vois la terre inerte[9] et
lorsque Nous faisons descendre sur elle l’eau, elle remue,[10] se
gonfle,[11] et
fait germer[12] toutes sortes de couples
(de végétaux) à la beauté éclatante.[13] Il
en est ainsi parce que Allaah Est Le Vrai,[14]
qu’Il ressuscite les morts et qu’Il Est capable de toute chose. Et que l’Heure[15] doit
venir, qu’il n’y a aucun doute à son sujet et qu’Allaah fait ressurgir à la vie
ceux qui sont dans les tombes ».[16]
[1] Ô
gens, yaa ayyouhaa annaaç.
[2] Allaah.
[3]
Noutfa.
Hamid
Allaah (Hamidullah) traduit par « goutte de sperme ».
[4]
‘alqa.
Kachriid
(le ʺrʺ roulé) opte pour une ʺsorte de sangsueʺ et précise qu’il a ʺtraduit ce
mot ‘alaq par ʺquelque chose qui s’accrocheʺ en se basant sur le sens propre de
sa racine verbale. Mais ce même mot désigne aussi la sangsue qui s’accroche à
la peau de sa victime et dont elle suce le sang. C’est vraiment le cas du fœtus
qui est relié au placenta par son cordon ombilical et tire toute sa substance
de la paroi de l’utérus maternel auquel s’attache le placenta. D’autre part
l’anatomie de la sangsue est parfaitement identique à une cellule animale.
Ainsi
ce mot évoque à la fois toutes ces notions et c’est là l’une des plus grosses
difficultés de traduire le Coran.
La
traduction n’est qu’une image plane d’un objet en reliefʺ.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Coran, Loubnaane
(Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième
édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 433 (sourate 22,
Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 5), note
de bas de page.
[5] Kachriid traduit par ʺune
chair mâchée ayant pris forme et amorphe, afin que Nous vous exposions clairement (les choses)ʺ.
[6] Alarhaame.
[7] Youtawaffaa.
[8] Kachriid pose la
question :
La
perte de la mémoire n’est-elle pas le signe le plus frappant de la vieillesse
et le premier symptôme de toute artériosclérose ?
[9] Haamida.
[10] Ihtazzate.
[11] Rabate (le ʺrʺ roulé).
[12] A-ne-batate.
[13] Bahiij.
[14] Alhaqq.
[15] Assaa’a.
[16] Alqoraane (Le Coran),
sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 5 à 7 (verset 5 à 7).
Je
ne fais que répéter ce que j’ai déjà cité.
Voir :
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