jeudi 3 juillet 2014

« SULTANAT » HIDEUX


Il est de notoriété publique que l’histoire du « sultanat » hideux qui sévit au Maroc, est entachée du sang des victimes.
Cependant, des scribouillards, des propagandistes, des médias aux ordres[1] et autres, imperturbables, continuent de faire passer des vessies pour des lanternes, de travestir et de dénaturer les données pour soutenir et défendre l’imposture du « mkhzn ».
Lmkhzn.
Almakhzane.
Terme arabe qui renvoi à magasin.
Concernant « le sultanat » du Maroc, il s’appliquait au départ à l’entrepôt de stockage des vivres accumulés par « le sultan »[2] pilleur.
Plus largement, le terme était utilisé pour désigner « le pouvoir » dans « le sultanat » du Mghrib,[3] « l’autorité » du sultan et de ses employés.
Avec le colonialisme, [4]  la France a pris en charge « le sultanat » et sa protection contre les populations qui n’ont jamais cessé la résistance.
Le colonialisme a introduit dans ce « protectorat » le terme « État » pour remplacer  celui de « mkhzn » et a mis en place les mécanismes qui ont transformé « le sultan » en « roi » et « le sultanat » en « monarchie héréditaire dite de droit divin ».
Et dans le cadre de ce qui a été appelé « l’indépendance dans l’interdépendance »,[5] la tyrannie sanguinaire consolidée, continue les horreurs.
Au Maroc où il sévit encore, ce « sultanat » hideux, est toujours appelé « lmkhzn ».
Un régime immonde, infâme, abject,  féroce, cruel.
Un régime de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un régime du pillage et de la corruption dans tous les domaines.
Un régime de meurtres, de massacres, de carnages, de vols, de viols qui soumet des hommes, des femmes et des enfants au pire.
Un régime répugnant, ignoble, abominable.
Un régime d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un régime de tous les trafics.
Un régime de débauche et de turpitude.[6]
Un régime qui, tel un virus, contamine diverses couches des populations et leur transmet les germes de la pourriture et de la putréfaction.
Un régime au service du système colonialo-impérialo sioniste.
Un régime de traîtres.
En effet, les traîtres, les dévoyés, les escrocs, les sanguinaires, les tyrans, les criminels et autres, mis à la « tête » des « États » dits « musulmans » servent leurs employeurs, des imposteurs qui combattent par tous les moyens le Message d’Allaah, Alqoraane et Assonna.[7]
Des traîtres, des dévoyés, des escrocs, des sanguinaires, des tyrans, des criminels et autres, qui commettent les pires abominations, qui recourent à la torture sous toutes ses formes, qui sodomisent et massacrent des hommes, qui violent, méprisent, humilient et tuent des femmes, qui maltraitent et font disparaître des enfants, qui pratiquent au quotidien la tyrannie, la dépravation, la turpitude, la corruption, la censure, l’usurpation, la falsification, le trafic, la tromperie, la tricherie, l’enlèvement, la séquestration, l’emprisonnement, le supplice, la liquidation, la tuerie et autres.
Des traîtres, des dévoyés, des escrocs, des sanguinaires, des tyrans, des criminels et autres, pour qui l’humain est réduit à rien.[8]
Leurs employeurs s’en débarrassent parfois lorsqu’ils ne peuvent pas faire autrement, pour les remplacer par leurs semblables[9] en ayant recours à un « autre » discours destiné à maintenir la confusion, la manipulation et l’imposture.
Ils les connaissent mieux que quiconque, n’ignorent rien de leurs crimes qu’ils entretiennent et couvrent de mille et une manières.
Ces employeurs savent que ces « États » n’ont rien à voir avec l’Islaam[10]  et que depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes n’existe plus nulle part.
Ils sont coutumiers des pires comportements, à tous les niveaux et partout.
Ils montent les coups les plus inimaginables, pratiquent les manipulations les plus incroyables, recourent à la débauche, à la turpitude, aux massacres, aux destructions, aux crimes de toutes sortes et à toutes les horreurs.
Les croyants et les croyantes[11] font ce qu’ils peuvent pour résister aux imposteurs et à leurs employés traîtres, dévoyés, escrocs, sanguinaires, tyrans, criminels et autres.
Leur résistance, avec l’aide d’Allaah, continue et continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Les colonies d’Afrique restent pour les employeurs des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variées et des décharges d’immondices.
Ces colonies sont dotées de moyens pour opprimer, mâter, briser, terroriser et massacrer ceux et celles qui résistent.
À cet effet, le système colonialo-impérialo-sioniste leur vend les armes nécessaires et se charge de la formation.
Ces armes sont vendues au prix fort par ce trafiquant, qui alimente, oriente, entretient et contrôle les conflits armés fomentés entre ses employés.
Doté d’avions bombardiers des plus performants dans les exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars de carnage, de missiles, d’équipements militaires les plus récents, d’armements sophistiqués, d’armes nucléaires, le système colonialo-impérialo-sioniste entretient et répand la terreur.
Dans ce domaine, une certaine « préséance » est reconnue à la France en Afrique, qu’elle continue de considérer comme sa « chose ».[12]
La ré-pub-lique[13] de France dont l’esclavagisme, les massacres et les horreurs colonialistes ont atteint le pire, poursuit le pillage et soutient par de multiples moyens, les crimes contre les populations.
Dans ce domaine, la gauche et la droite, avec leurs « diverses variantes », sont interchangeables et leurs employés dans les colonies constituent des serpillières adorant les semelles qui les foulent..[14]
Le Maroc a été colonisé bien sûr, comme le reste de l’Afrique et d’autres territoires dans d’autres continents.
Partagé et démembré entre des pays colonisateurs, principalement la France et l’Espagne.[15]
Avec ce qui a été appelé en 1956[16] « l’indépendance dans l’interdépendance », il est encore plus meurtri, souillé, livré à de nouveaux trafics en tous genres.
Des centaines de milliers de ses hommes, femmes et enfants ont été exterminés.
Partout des cendres de vies éteintes, calcinées.
Le système colonialo-impérialo-sioniste, exerce son oppression avec ses employés locaux[17] embauchés pour exécuter les ordres des employeurs.
Les éléments de désagrégation et de destruction ont consolidé leur règne.
Le malaise s’est étendu.
La cassure est devenue nette.
Le déséquilibre s’est renforcé.
La mémoire s’est encore infectée.
En 1957, pour garder la région de Chnguite[18] ¨sous son contrôle, le colonialisme français, par l’opération dite Écouvillon, est intervenu aux côtés de l’armée espagnole pour lui permettre de continuer à occuper des territoires du Sud du Maroc : Tarfaya,[19] Ifni, Saguia Lhmra[20] et Oued Ddahab[21]
Tout cela a été brouillé et continue de l’être.
De tout temps en effet, les mots ont occupé une place de choix dans cette entreprise.
Dans les opérations du système colonialo-impérialo-sioniste, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les imposteurs ont toujours dénaturé les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Les croyants et les croyantes poursuivent la résistance dans de multiples domaines.
Et petit à petit, le nid de la résistance montre que ces hommes et ces femmes qui savent d’où ils viennent et où ils vont, n’ont jamais cessé d’être au coeur de la résistance.[22]

  
BOUAZZA



Et ne crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime (le ʺrʺ roulé), Abraham, aayate 42 (verset 42).
[1] Des médias, de droite ou de gauche au niveau international, appartiennent ou sont contrôlés par des fortunés qui font partie des décideurs qui alimentent et entretiennent l’imposture.
Les journalistes et autres sont des employés tenus de se soumettre à ce que veulent ces décideurs.
[2] Du mot arabe soltaane, titre que s’attribuait au Maroc un personnage soutenu par un groupe ou plusieurs, un clan ou plus, appuyé par des moyens armés, religieux, économiques, culturels et autres, pour dominer une population, contrôler un territoire et exercer la tyrannie en imposant ce qui a été appelé en français un sultanat.
Avant le colonialisme, cette tyrannie avait du mal à s’imposer face aux luttes des populations et le pouvoir du sultan était limité à ce que le colonialisme a appelé Bled Lmkhzn (le pays du Makhzen) ou Maroc utile, face à ce qu’il a appelé Bled Siba (pays de l’anarchie pour désigner les régions qui contestaient le pouvoir du sultan) ou Maroc inutile.
La soldatesque colonialiste a fait en sorte que le sultanat regroupe le Maroc utile et le Maroc inutile.
″Le sultan est devenu roi et le sultanat a été transformé en monarchie héréditaire dite de droit divin.
Une tyrannie qui se réfère toujours à l’Islaam pour tenter de donner une sorte de légitimité à l’imposture que l’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat.
Les croyants et les croyantes,almouminoune wa almouminaate, savent que des régimes de ce genre, n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur tête sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État des croyants et des croyantes, n’existe plus, nulle part.
[3] Le r roulé, Maroc.
[4] Qui a dépecé le Maroc pour en faire une colonie morcelée et partagée principalement entre le colonialisme français et le colonialisme espagnol.
Le terme de protectorat utilisé, a été considéré ʺjuridiquementʺ mieux adapté pour ʺcamouflerʺ les crimes colonialistes.
[5] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[6] Alfahchaa-e.
[7] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadith) par exemple, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[8] Ces traîtres ont des comptes bancaires partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences à ne plus savoir qu’en faire, des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des restaurants, des voitures luxueuses, des avions, des bateaux.
Ils affament et détruisent avec l’appui de leurs employeurs, investissent sans compter dans les lieux de la débauche, se font livrer par vols entiers des débauchés dits stars, artistes et autres, des alcools et des drogues à profusion, des mets pour ʺcivilisésʺ que les ʺbarbaresʺ ne connaissent même pas de nom.
Ils raffolent de sexe sans frontières, de pédophilie et de partouzes mondialistes.
[9] Ils n’ont que l’embarras du choix.
[10] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[11] Almouminoune wa almouminaate.
[12] Ce qui ne signifie pas que les autres métropoles se contentent de regarder .
[13] Du mot ʺRépubliqueʺ, institution dont se réclament pratiquement tous les ʺÉtatsʺ du monde, mais qui est présentée par ʺles gauloisʺ, comme un immense privilège réservé à la France!
Cette ré-pub-lique dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, doit à Jean Pierre Chevènement par exemple, d'avoir été conjuguée à tous les temps et sur tous les tons.
Jean pierre Chevènement, ministre socialiste de l’époque ʺglorieuseʺ de son tonton François Mitterrand,  fidèle serviteur du système colonialo-impérialo-sioniste.
[14] Cette phrase m’a été soufflée par un connaisseur qui se reconnaîtra.
[15] S’agissant de territoires, l’Espagne continue d’occuper des îles au Nord, ainsi que les villes de Sbta (Ceuta) et Mlilya (Melilla).
[16] Selon le calendrier dit grégorien.
[17] Traîtres, vendus, serviles, corrompus.
[18] Devenue État de Mauritanie, créé par la France en 1960, avec, bien entendu, des employés locaux.
À l’Est, le colonialisme français s’est emparé de territoires pour les rattacher à ce qui était appelé « département français d’Algérie » et jusqu’à aujourd’hui, les ingrédients qui font les affrontements insolubles ne manquent pas entre le Maroc et l’Algérie, deux « États » mis en place, avec des employés locaux évidemment,pour exécuter les ordres des employeurs.
[19] Cap Juby.
[20] Assaqia alhamra (le « r » roulé), le Ruisseau Rouge.
[21] Ouad Addahab, la Rivière ou le fleuve d’or.

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