Le
néflier que j’ai planté tout petit dans le bout de jardin de la maison avait
bien pris, avant de se mettre subitement à décliner, atteint d’un mal qui
aurait pu l’anéantir.
Mais
il y avait encore la sève.
Et
avec quelques soins, il est sorti de l’agonie et s’est élancé avec
reconnaissance vers le ciel.
En
l’arrosant, il m’est peut-être arrivé d’avoir l’impression de regarder un
enfant joyeux sous une douche fraîche l’été.
Comme
lorsque j’arrosais mes deux fils qui en redemandaient.
Mes
petits enfants utilisent ce bout de jardin, entretenu par leur grand-mère,[1] pour
jouer, observer, cultiver, arroser.
Le
néflier a grandi. [2]
Eux
aussi.
Je
remercie Allaah pour Sa miséricorde et Ses innombrables bienfaits.[3]
BOUAZZA
[1] Mon épouse aime jardiner et prend soin du bout de
jardin de la maison où nous logeons.
Elle s’intéresse à l’horticulture et tient à appeler chaque fleur par le nom qui lui est
donné.
La manière dont elle s’occupe de ce bout de terre est
emprunte d’amour, et exprime la joie de cultiver son jardin.
[2] Il était dans un petit
vase lorsqu’il m’a été vendu par une asiatique un jour de brocante.
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