jeudi 5 mars 2015

LA GUÉRISON VIENT D’ALLAAH

Tu es malade, et te voilà dans une phase qui te demande de faire de ton mieux pour t’appuyer sur l’essentiel, afin de ne pas sombrer dans le pessimisme.
« Les gens[1] ont-ils pensé qu’on les laisserait dire[2] qu’ils ont cru sans qu’ils ne soient soumis à l’épreuve[3] ? »[4]
« Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, de réduction des biens, des personnes et des récoltes. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants.[5] Ceux qui lorsqu’un malheur les atteint disent : « Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[6]
La croyante et le croyant sont éprouvés de multiples manières et dans divers domaines.
Dans le domaine de la santé comme dans d’autres, ils font ce qu’ils peuvent et gardent confiance en Allaah, Seigneur des univers.[7]
En cas de maladie, il est nécessaire de se soigner bien sûr, de prendre soin du corps, mis à notre disposition par Allaah, et de ne pas oublier que c’est Lui qui guérit.
« Et si Allaah te touche d’un mal, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui, et s’il te veut  un bien, nul ne peut détourner Sa générosité ».[8]
« Ce qu’Allaah accorde aux gens comme miséricorde, il n’est personne à pouvoir la retenir et ce qu’Il retient, personne ne peut l’envoyer après Lui. Et Il Est Le Puissant, Le Sage ».[9]
Qu’Allaah t’aide à être endurante et à prier, encore prier, toujours prier.
« Ô vous qui croyez ! Aidez-vous par l’endurance[10] et la prière. Allaah est avec les endurants ».[11]
Qu’Allaah t’aide à faire des invocations, encore des invocations, toujours des invocations.
« Évoquez-moi,[12] Je vous aurai présents à l’esprit, remerciez-moi et ne mécroyez pas ».[13]
« N’est-ce point par l’évocation d’Allaah que se tranquillisent les coeurs ? ».[14]
Qu’Allaah t’aide à réfléchir, encore réfléchir, toujours réfléchir.
Réfléchir, c’est chercher à connaître, à comprendre.
En effet, la connaissance en Islaam[15] est importante.
Sa dimension est fondamentale.
L’Islaam rejette l’obscurantisme, l’ignorance[16] et pousse à l’effort[17] pour l’acquisition de la connaissance.
Il est donc primordial, dans ce domaine comme dans d’autres, d’être à l’écoute, d’être humble et modeste pour apprendre et transmettre.
La modestie et l’humilité ne signifient pas la faiblesse ou l’absence de personnalité, comme le prétendent certains et certaines, lorsqu’il s’agit de l’Islaam.
La modestie et l’humilité renforcent la fermeté et la détermination dans la Voie d’Allaah.
Qu’Allaah t’aide à t’imprégner profondément de chaque mot de sourate Alfaatiha que tu récites dans ta prière, à chaque cycle d’acte.[18]
Récitons-là, encore et encore :
« Au nom d’Allaah Le Clément,[19] Le Miséricordieux. La louange est à Allaah , Seigneur des Univers. Le Clément, Le Miséricordieux. Maître[20] du jour de la rétribution. C’est Toi que nous adorons et c’est Toi dont nous implorons l’aide.[21] Guide-nous dans le droit chemin.[22] Le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ».[23]
Aamiine.
Qu’Allaah te guérisse.
Il Est Celui qui répond aux invocations, Il Est Celui qui guérit.[24]
  

BOUAZZA.




[1] Annaaçe.
[2] Qu’Allaah les laisserait dire.
[3] Kachriid  note que cette épreuve peut-être aussi bien par le bien que par le mal. Allaah éprouve ainsi l’homme pour voir s’il sait le remercier dans le bonheur en respectant Sa loi et en secourant les pauvres et s’il endure le mal avec patience. C’est en effet dans la joie et dans la peine que l’homme a tendance à perdre la maîtrise de lui-même et seuls les vrais croyants gardent leur égalité d’âme quels que soient les événements extérieurs.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 520.
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 29 (chapitre 29), Al’anekaboute, L’Araignée, aayate 2 (verset 2).
[5] Wa lnablouwannakoume bichay-e mine alkhawf, wa ljou’e, wa naqs mine al-amwaal, wa al-a-nfous, wa attamaraate. Wa bachchir assaaabiriine.
[6] Alladiina idaa asaabathoum mouçiiba qaalou innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune.
Nous appartenons à Allaah et c’est à Lui que nous  retournons.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 155 et aayate 156 (verset 155 et verset 156).
Kachriid note que ʺla formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ. Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?ʺ
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.
[7] Rabb al’aalamiine.
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 10 (chapitre 10), Youns, Jonas, aayate 107 (verset 107).
[9] Maa yaftah Allaah linnaaç mine rahma falaa momçik lahaa wa maa youmsik falaa morçila lah mine ba’edih. Wa howa al’aziiz al hakiim.
Alqoraane (Le Coran), sourate 35 (chapitre 35), Faatir, Le Créateur, aayate 2 (verset 2).
[10] Assabr.
[11] Yaa ayyouhaa alladina aamanou ista’iinou bissabr wa assalaate. Inna Allaah ma’a assaabiriine.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 153 (verset 153).
[12] Par la pensée et les actes.
[13] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 152 (verset 152).
Kachriid note que le verbe ʺdakaraʺ veut dire évoquer quelqu’un, prononcer son nom, l’avoir présent à l’esprit. Donc vis-à-vis d’Allaah, c’est le fait de penser toujours à Lui au point que cela se traduise dans toutes nos paroles et dans tous nos actes. […].
Un Hadith nous dit que c’est lorsqu’on est prosterné qu’on est le plus proche d’Allaah et c’est à ce moment qu’il convient le mieux d’invoquer Sa grâce et Sa miséricorde.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 29.
[14] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d (le r roulé), Le Tonnerre, aayate 28 (verset 28).
[15] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[16] Aljahl.
[17] Alijtihaad.
[18] Raq’a.
[19] Arrahmaane.
[20] Roi.
[21] Le soutien, le secours.
[22] Assiraate almostaqiime.
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre1), Alfaatiha, aayate 1 à aayate 7 (verset 1 à verset 7).

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