mardi 31 mars 2015

REPRENDRE LA PRIÈRE SANS ATTENDRE


Il est d’une extrême gravité de délaisser la Prière.[1]
La Prière est l’un des piliers majeurs de l’Islaam.[2]
La clé de voûte de l’Adoration[3] d’Allaah.
En dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine d’esprit et pubère, d’accomplir la Prière durant l’existence ici-bas.
Les cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse.[4]
Tous les Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix, accomplissaient la Prière et avaient pour mission de l’enseigner.[5]
Que les personnes qui, abusés par achchaytaane[6] l’ennemi, délaissent la Prière, se ressaisissent, se repentent,[7] demandent pardon à Allaah, invoquent Sa miséricorde,[8] Sa guidance,[9] et reprennent la Prière sans attendre.
Allaah accepte le repentir et pardonne.[10]
Son Message sort les croyants et les croyantes[11] des ténèbres à la Lumière.
Le rappel sert les croyants et les croyantes, et aide à se remémorer.
Se remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Se remémorer, c'est aussi chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, croire, aimer, partager, soutenir, accomplir, être reconnaissant, apprendre, réapprendre, se repentir, s’améliorer, choisir, agir, lutter, combattre, ne pas désespérer, construire, être confiant, témoigner, transmettre, devenir meilleur, agir,  résister et autres.
Qu’Allaah nous pardonne, nous éclaire et nous guide.[12]
  

BOUAZZA.




″Quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15). 
[1] Assalaate, assalaa.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam se rapporte au Message d’Allaah à l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir l’imposture.
[3] Al’ibaada.
[4] Outre les cinq prières quotidiennes, les croyants et les croyantes peuvent accomplir d’autres prières.
[5] Elle a connu des variations à travers le temps et l’espace, et a été fixée telle que nous la connaissons aujourd’hui, par Allaah et enseignée par Mohammad, Son ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Par satan.
[7] Le repentir, attawba.
[8] Arrahma (le ″r roulé).
[9] Alhidaaya.
[10] Il Est Pardonneur, Miséricordieux et Il a le châtiment sévère.
[11] Almouminoune wa almouminaate.

dimanche 29 mars 2015

ENCORE SUR L’ENTÊTEMENT

L'entêtement peut constituer une pathologie grave qui nécessite de se soigner sérieusement et d'invoquer Allaah pour l'obtention de la guérison.[1]
C'est dire que nous devons faire de notre mieux, afin de ne pas être dominées par nos envies, nos pulsions et nos impulsions.
Il nous appartient de rejeter les caprices, de ne pas chercher à faire de l'opposition stérile en étant dans le faux et en ignorant l'humilité et la modestie.[2]
Les remarques qui nous sont adressées pour nous aider à prendre conscience de ce que nous refusons de voir, ne sont pas des agressions.
Nous sommes tenus de reconnaître nos torts, sans vouloir les nier en racontant n'importe quoi.
Essayons de devenir meilleurs en écoutant, en observant, en apprenant, en réapprenant, en témoignant, en transmettant, en agissant dans la voie d'Allaah.[3]
Un jour, une personne entêtée était à la campagne et voyant un point noir au sommet d’une montagne, elle s’est empressée d’affirmer doctement :
- C’est une chèvre.
Quelqu’un l’ayant entendu, a rectifié en précisant que c’est un corbeau.
Se sentant humiliée et considérant la rectification comme un inadmissible affront, elle a répété :
- C’est une chèvre.
Sur ce, le corbeau s’est envolé.
Mais têtue jusqu’à l’incompréhensible, cette personne a affirmé calmement :
- Même si elle s’envole, c’est une chèvre.[4]
  

BOUAZZA




[1] Les soigneurs soignent et Allaah guérit.
[2] L’humilité et le modestie ne signifient pas la faiblesse de caractère, le laxisme ou la démission.
L'’humilité et la modestie renforcent la fermeté, la détermination et l’inflexibilité dans la Voie d'Allaah.
[3] Assiraate almostaqiime (le ʺrʺ roulé), la Voie rectiligne, le Chemin droit.

vendredi 27 mars 2015

LE NÉFLIER A GRANDI


Le néflier que j’ai planté tout petit dans le bout de jardin de la maison avait bien pris, avant de se mettre subitement à décliner, atteint d’un mal qui aurait pu l’anéantir.
Mais il y avait encore la sève.
Et avec quelques soins, il est sorti de l’agonie et s’est élancé avec reconnaissance vers le ciel.
En l’arrosant, il m’est peut-être arrivé d’avoir l’impression de regarder un enfant joyeux sous une douche fraîche l’été.
Comme lorsque j’arrosais mes deux fils qui en redemandaient.
Mes petits enfants utilisent ce bout de jardin, entretenu par leur grand-mère,[1] pour jouer, observer, cultiver, arroser.
Le néflier a grandi. [2]
Eux aussi.
Je remercie Allaah pour Sa miséricorde et Ses innombrables bienfaits.[3]

  
BOUAZZA



[1] Mon épouse aime jardiner et prend soin du bout de jardin de la maison où nous logeons.
Elle s’intéresse à l’horticulture et tient  à appeler chaque fleur par le nom qui lui est donné.
La manière dont elle s’occupe de ce bout de terre est emprunte d’amour, et exprime la joie de cultiver son jardin.
[2] Il était dans un petit vase lorsqu’il m’a été vendu par une asiatique un jour de brocante.

jeudi 26 mars 2015

UN SECRET POUR PERSONNE

En France, comme dans de multiples autres lieux, l’opposition à l’Islaam,[1] et la haine des croyants et des croyantes[2] ne sont un secret pour personne.[3]

  
BOUAZZA



[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam se rapporte au Message d’Allaah à l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir l’imposture.
[2] Almouminoune wa almouminaate.

SAVOIR


Les croyants et les croyantes[1] savent d’où ils viennent et où ils vont.
Ils marchent parmi des hommes, des femmes, des enfants et autres, en faisant de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[2]
Au delà du Temps et de l’Espace, ils avancent, se replient, puis avancent.[3]
Au rythme de laa Ilaah illaa Allaah, Mohammad Raçoul[4] Allaah.[5]
Ils font ce qu’ils peuvent ici-bas comme si c’était la demeure de toujours et se préparent à rejoindre l’au-delà à tout instant.[6]
« Et l’avenir est à la piété ».[7]
  

BOUAZZA





La peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la Mecque).
[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam se rapporte au Message d’Allaah à l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir l’imposture.
[3] La vague des croyants et des croyantes.
[4] Le r roulé, Messager.
[5] Il n’y a de Divinité qu’Allaah, Mohammad est le Messager d’Allaah.
[6] Référence à un hadiite (hadite, hadiith, hadith) attribué à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[7] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que reprendre ce dont je parle sans cesse.
Voir :

mercredi 25 mars 2015

ÉPREUVE


Lors d’un examen médical, il lui a été demandé de procéder à certaines analyses.
Et suite à ces analyses, il s’est avéré qu’elle avait un cancer.



Assalaam ‘alaykom.[1]

Je viens d’être mis au courant de ta maladie.
Tu es dans une phase qui te demande de faire de ton mieux pour t’appuyer sur l’essentiel, afin de ne pas sombrer dans le pessimisme.
« Les gens[2] ont-ils pensé qu’on les laisserait dire[3] qu’ils ont cru sans qu’ils ne soient soumis à l’épreuve[4] ? »[5]
« Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, de réduction des biens, des personnes et des récoltes. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants. Ceux qui lorsqu’un malheur les atteint disent : « Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[6]
La croyante et le croyant sont éprouvés de multiples manières et dans divers domaines.
Dans le domaine de la santé comme dans d’autres, ils font ce qu’ils peuvent et gardent confiance en Allaah, Seigneur des univers.[7]
s’agissant de la maladie, il est nécessaire de se soigner bien sûr, de prendre soin du corps, mis à notre disposition par Allaah, et de ne pas oublier que c’est Allaah qui guérit.
« Et si Allaah te touche d’un mal, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui, et s’il te veut  un bien, nul ne peut détourner Sa générosité ».[8]
« Ce qu’Allaah accorde aux gens comme miséricorde, il n’est personne à pouvoir la retenir et ce qu’Il retient, personne ne peut l’envoyer après Lui. Et Il Est Le Puissant, Le Sage ».[9]
Qu’Allaah t’aide à être endurante et à prier, encore prier, toujours prier.
« Ô vous qui croyez ! Aidez-vous par l’endurance[10] et la prière. Allaah est avec les endurants ».[11]
Qu’Allaah t’aide à faire des invocations, encore des invocations, toujours des invocations.
« Évoquez-moi,[12] Je vous aurai présents à l’esprit, remerciez-moi et ne mécroyez pas ».[13]
« N’est-ce point par l’évocation d’Allaah que se tranquillisent les coeurs ? ».[14]
Qu’Allaah t’aide à réfléchir, encore réfléchir, toujours réfléchir.
Réfléchir, c’est chercher à connaître, à comprendre.
En effet, la connaissance en Islaam est importante.
Sa dimension est fondamentale.
L’Islaam rejette l’obscurantisme, l’ignorance[15] et pousse à l’effort[16] pour l’acquisition de la connaissance.
Il est donc primordial, dans ce domaine comme dans d’autres, d’être à l’écoute, d’être humble et modeste pour apprendre et transmettre.
La modestie et l’humilité ne signifient pas la faiblesse ou l’absence de personnalité, comme le prétendent certains et certaines, lorsqu’il s’agit de l’Islaam.
La modestie et l’humilité renforcent la fermeté et la détermination dans la Voie d’Allaah.
Qu’Allaah t’aide à t’imprégner profondément de chaque mot de sourate Alfaatiha que tu récites dans ta prière, à chaque cycle d’acte.[17]
Récitons-là, encore et encore :
« Au nom d’Allaah Le Clément,[18] Le Miséricordieux. La louange est à Allaah , Seigneur des Univers. Le Clément, Le Miséricordieux. Maître[19] du jour de la rétribution. C’est Toi que
nous adorons et c’est Toi dont nous implorons l’aide.[20] Guide-nous dans le droit chemin.[21] Le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ».[22]
Aamiine.
Qu’Allaah te guérisse.
Il Est Celui qui répond aux invocations.
Il Est Celui qui guérit.



Assalaam ‘alaykom.

Nous connaissons peu de choses, et c’est Allaah qui Est Le Plus Savant.
Mais nous nous vantons de savoir beaucoup de choses, et nous nous permettons de prendre des positions tranchées et de tirer des conclusions hâtives, et définitives.
« Or il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien, et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. Et Allaah sait alors que vous ne savez pas ».[23]
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.
Les soins dans le domaine médical sont un bienfait d’Allaah : les médecins soignent, mais c’est Allaah qui guérit.
Bientôt, ine chaa-e Allaah, tu vas bénéficier de soins, et nous invoquons Allaah pour qu’Il te guérisse : Lui Seul connaît ce qui va arriver.
La confiance est à placer en Lui, tout en ne négligeant aucun moyen de se soigner : l’Islaam nous enseigne que nous devons faire de notre mieux pour prendre soin du corps qu’Allaah a mis à notre disposition : nous en sommes responsables.
Dans ce domaine comme dans d’autres, les croyants et les croyantes font ce qu’ils peuvent dans la Voie d’Allaah.



Assalaam ‘alaykom.

En 1981,[24] j’ai fui le Maroc, abandonnant confort, biens matériels et position sociale dite « privilégiée ».
Les épreuves, jusqu’à ce jour, n’ont pas manqué.
Mais par la miséricorde d’Allaah, avec mon épouse et nos deux enfants, nous avons continué la marche ensemble et nous la continuons, en faisant aujourd’hui de notre mieux dans la Voie du Créateur : alhamdo lillaah.[25]
Avec les enfants, nous gardons de beaux souvenirs des vacances.
La voiture avalait les kilomètres sur l’autoroute du Sud.
Nous laissions la région parisienne pour rejoindre Montélimar, dans la Drôme,[26] pays natal de mon épouse, et lieu de notre mariage.
Le moment du déjeuner était attendu.
Le poulet rôti, les olives, le pain, les boissons, le fromage, les fruits, les biscuits suivaient dans le coffre.
Les enfants aimaient que la halte soit au bord de l’eau.
Surtout lorsqu’il faisait chaud.
Ils ont toujours eu une formidable relation avec cet élément
Je conduisais et faisais en même temps le conteur.
De fabuleux voyages, dans le voyage.
Pendant une partie du trajet, je suivais leurs expressions dans le rétroviseur, et me régalais du bonheur d’être père.[27]
Je regardais mon épouse et voyait sa joie d’être mère.
Des jours passèrent puis d’autres.
Ont défilé des visages, des villages, des villes.
Il y eut du soleil, du vent, de la pluie.
Il y eut des joies et des peines.
Il n’y eut jamais de désespoir.
Ta maladie va guérir, ine chaa-e Allaah.
« Allaah point de Ilaah[28] que Lui, Le Vivant,[29] Alqayyoum.[30] Il n’est saisi ni par la somnolence ni par le sommeil. À Lui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Qui intercède auprès de Lui si ce n’est avec Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur[31] et ils n’embrassent de Sa Science que ce qu’Il veut. Son Trône[32] a la contenance des cieux et de la terre et leur sauvegarde ne lui pèse en rien. Il est Le Très Haut, Le Très Grand.[33] ».[34]



Assalaam ‘alaykom.

« Par le soleil et par sa clarté.
Par la lune quand elle le suit.
Par le jour quand il l’éclaire.
Par la nuit quand elle l’enveloppe.
Par le ciel et par Celui qui l’a construit.
Par la terre et par Celui qui l’a étendue.
Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée.
Et lui a inspiré son immoralité et sa piété.
A réussi celui qui l’a purifiée.
Et a perdu celui qui l’a corrompue ».[35]
Que le contenu du Message par lequel Allaah nous sort des ténèbres à la Lumière, irrigue nos coeurs, encore et encore.
Ibn ‘Abbaas qu’Allaah le bénisse a dit : « Un jour, je me trouvais derrière[36] le Prophète sur lui la bénédiction et la paix et il a dit :
« Ô jeune homme,[37] je vais t’enseigner[38] quelques paroles :[39] Sois attentif envers Allaah,[40] Il te protégera.[41] Sois attentif envers Allaah, tu Le trouveras à tes côtés.[42] Si tu demandes, demande à Allaah et si tu sollicites,[43] sollicite Allaah et sache que si la communauté[44] se réunissait[45] pour qu’ils t’apportent[46] un quelconque bienfait, ils ne t’apporteront que ce que Allaah a inscrit pour toi. Et s’ils se réunissent pour te nuire par quelque chose, ils ne te nuiront que par ce que Allaah a inscrit pour toi. Les plumes[47] sont rangées et les feuilles[48] ont séché ».[49]
Dans une autre version :
« Sois attentif envers Allaah, tu le trouveras devant toi. Rappelle-toi[50] d’Allaah dans l’aisance,[51] Il se rappellera de toi dans la gêne.[52] Et sache que ce qui t’a manqué,[53] n’était pas pour t’atteindre et ce qui t’atteint, n’était pas pour te manquer. Et sache que la victoire est avec l’endurance, le soulagement[54] suit l’affliction[55] et qu’après la difficulté[56] vient la facilité[57] ».
Les bienfaits d’Allaah sont innombrables.
Il Est à notre écoute depuis toujours et tout le temps.
Parle Lui.
Avec le coeur et les larmes.
Debout, assise, allongée, en prosternation.
Il t’entend, même lorsque tu ne dis rien.
Invoque-Le.
Il Est Celui qui répond aux invocations.



Assalaam 'alaykom.

Tu vas être hospitalisée  pour une intervention chirurgicale, ine chaa-e Allaah.[58]
En dépit du choc, des peurs, des inquiétudes, du désarroi, et autres que peut susciter une telle situation, saches que c’est sur ta foi qu’il faut t’appuyer, afin de faire de ton mieux pour être en relation, par l’évocation, avec Allaah, Seigneur des univers,[59] et trouver l’apaisement :
« N’est-ce point par l’évocation d’Allaah que se tranquillisent les coeurs ? ».[60]
Tout se passera selon ce que Allaah a décidé pour toi, avant que tu ne sois de ce monde.
Par Sa miséricorde, la guérison sera au rendez-vous, et aussi la faculté de mieux saisir le Sens et approfondir le Lien.
Et débordant de reconnaissance pour Allaah, ton coeur battra encore mieux, au rythme de l’inoublié.
Au rythme des couleurs originelles.
Au rythme des graines qui germent.
Au rythme des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
Au rythme des invocations.



Assalam alaykoum.

« Au nom d’Allaah Le Clément,[61] Le Miséricordieux. La louange est à Allaah , Seigneur des Univers. Le Clément, Le Miséricordieux. Maître[62] du jour de la rétribution. C’est Toi que nous adorons et c’est Toi dont nous implorons l’aide.[63] Guide-nous dans le droit chemin.[64] Le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ».[65]
Aamiine.
L’intervention chirurgicale a eu lieu.
Le personnel médical a fait son travail avec compétence, et continue les soins.
Tout s’est bien passé, par la miséricorde d’Allaah.
La marche ici-bas se poursuit pour la période voulue par Lui.
Je pense à ce qui m’est arrivé, il y a plus de quarante ans.
Peu de temps après mon arrivée en France, j’ai eu un grave accident de la route en 1972.
J’ai failli rejoindre l’au-delà, sans m’être préoccupé du Message d’Allaah, sans avoir fait de mon mieux pour vivre l’Islaam.[66]
L’ambulance.
La route.
Inconscient.
Blessé.
Traumatisé.
Amnésique en partie.[67]
Comment ai-je survécu ?
Pourquoi ?
«Inconscient», je m’entends invoquer l’Unique.
J’ai mis du temps avant de comprendre.
Avant de voir.
Comment ai-je fait pour m’aveugler à ce point ?
Qu’est-ce qui embrumait la vue de mon cœur ?
« Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? »[68]
Qu’Allaah pardonne nos errements, nos compromissions, nos fautes, nos faiblesses, nos rancoeurs, nos insuffisances, nos incapacités et autres, nous protège des tromperies d’achchaytaane[69] et de tous les ennemis, nous accorde l’humilité, nous préserve de la cécité du cœur, nous couvre des bienfaits de Sa miséricorde et nous aide à faire de notre mieux pour l’Adorer comme Il le demande.
Qu’Il nous éclaire et nous guide.



Assalaam ‘alaykom.

Les signes[70] sont partout.
Allaah permet à qui Il veut de les observer et de réfléchir :
Dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a des signes pour ceux qui ont un cerveau.[71]
« […] Alors que je faisais mon ablution en me lavant les mains, le visage et les pieds avec l’eau d’une outre, quelques gouttes tombèrent sur une touffe sèche à mes pieds, petite plante misérable, jaune, flétrie et sans vie sous les âpres rayons du soleil. Mais dès que l’eau commença à s’égoutter sur elle, un frisson parcourut ses feuilles recroquevillées que je vis s’ouvrir lentement et en tremblant. Quelques gouttes de plus, et les petites feuilles s’animèrent, s’enroulèrent et se redressèrent doucement, en hésitant et frissonnant…Je retins ma respiration et versai encore un peu d’eau sur la touffe d’herbe. Elle s’anima plus vivement, presque avec violence, comme si quelque force mystérieuse la faisait sortir du rêve de la mort. Ses feuilles se contractèrent et s’étendirent comme les tentacules d’une étoile de mer, apparemment saisies par un délire timide, mais irrépressible, véritable petite orgie de joie sensuelle. Ainsi la vie entra victorieusement dans ce qui, il y a un moment, n’était que chose
morte ; elle y entrait visiblement, passionnément, irrésistiblement, avec une majesté dépassant l’entendement ».[72]
Est-ce que nous faisons de notre mieux pour observer les signes d’Allaah, et réfléchir ? Est-ce que nous faisons de notre mieux pour saisir le Vrai et nous éloigner du faux ?
« Il[73] a fait descendre du ciel une eau qui a coulé en torrents selon leur importance et le courant a porté à sa surface une écume abondante. Et de sur quoi ils attisent le feu pour obtenir une parure[74] ou un ustensile,[75] une écume semblable.[76] Ainsi Allaah représente en parabole le Vrai et le faux. Quant à l’écume, elle s’en va au rebut et quant à ce qui profite aux gens,[77] il demeure dans la terre. Ainsi Allaah propose les paraboles ».[78]
Kachriid note :
« Dans ce verset 17 se trouve l’une des plus belles paraboles du Coran.[79] Le Verbe divin[80] est comparé à l’eau du ciel. Au contact du Coran, l’humanité se réveille et, selon l’intensité de la foi de ceux qui y ont cru,[81] se déclenchent des forces plus ou moins grandes de même que l’eau fait couler des torrents inégaux en force et en étendue.
Au dessus de l’eau des torrents se forme une écume légère et abondante de même que les métaux précieux et usuels sont surmontés d’une écume (la gangue) quand on les fait fondre.
Le regard est aussitôt frappé par cette écume abondante mais sans aucune valeur et appelée à disparaître rapidement et sans laisser de trace.
C’est là le symbole de toutes les fausses valeurs, des hypocrites et des ostentateurs.
C’est pourtant ce que l’on ne voit pas de prime abord qui demeure en terre et rend service aux gens. C’est l’eau et les métaux purifiés de leur gangue qui sont la vérité. Tout le reste n’est qu’une écume éphémère.
L’écume superficielle s’en va et la bonne matière reste au fond du creuset ».[82].
  

BOUAZZA




[1] Assalaam, la Paix.
L’un des quatre vingt dix-neuf plus beaux Noms d’Allaah (asmaa-e Allaah alhosnaa).
Assalaam ‘alaykom, la paix sur vous.
Ainsi se saluent les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate), depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix.
Quelle est la réponse à ce salut ?
Wa ‘alaykom assalaam.
Et sur vous la paix.
On peut ajouter :
wa rahmato Allaah.
Et la miséricorde d’Allaah.
Et aussi :
wa barakaatoh.
Et Ses bénédictions.
[2] Annaaçe.
[3] Qu’Allaah les laisserait dire.
[4] Kachriid  note que cette épreuve peut-être aussi bien par le bien que par le mal. Allaah éprouve ainsi l’homme pour voir s’il sait le remercier dans le bonheur en respectant Sa loi et en secourant les pauvres et s’il endure le mal avec patience. C’est en effet dans la joie et dans la peine que l’homme a tendance à perdre la maîtrise de lui-même et seuls les vrais croyants gardent leur égalité d’âme quels que soient les événements extérieurs.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 520.
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate 29 (chapitre 29), Al’anekaboute, L’Araignée, aayate 2 (verset 2).
[6] Nous appartenons à Allaah et c’est à Lui que nous  retournons.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 155 et aayate 156 (verset 155 et verset 156).
Kachriid note que ʺla formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ. Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?ʺ
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.
[7] Rabb al’aalamiine.
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 10 (chapitre 10), Youns, Jonas, aayate 107 (verset 107).
[9] Alqoraane (Le Coran), sourate 35 (chapitre 35), Faatir, Le Créateur, aayate 2 (verset 2).
[10] Assabr (le ʺrʺ roulé).
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 153 (verset 153).
[12] Par la pensée et les actes.
[13] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 152 (verset 152).
Kachriid note que le verbe ʺdakaraʺ veut dire évoquer quelqu’un, prononcer son nom, l’avoir présent à l’esprit. Donc vis-à-vis d’Allaah, c’est le fait de penser toujours à Lui au point que cela se traduise dans toutes nos paroles et dans tous nos actes. […].
Un Hadith nous dit que c’est lorsqu’on est prosterné qu’on est le plus proche d’Allaah et c’est à ce moment qu’il convient le mieux d’invoquer Sa grâce et Sa miséricorde.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 29.
[14] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d (le r roulé), Le Tonnerre, aayate 28 (verset 28).
[15] Aljahl.
[16] Alijtihaad.
[17] Raq’a.
[18] Arrahmaane.
[19] Roi.
[20] Le soutien, le secours.
[21] Assiraate almostaqiime.
[22] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre1), Alfaatiha, aayate 1 à aayate 7 (verset 1 à verset 7).
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 216 (verset 216).
[24] Selon le calendrier dit grégorien.
[25] La louange est à Allaah.
[26] Département 26.
[27] Texte sur ces vacances, daté de 1992.
[28] Divinité.
[29] Alhayy.
[30] Qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose (Salaah Addiine Kachriid, Salah Eddine Kechrid).
Celui qui subsiste par Lui-même, qui n’a besoin de rien alors que tout a besoin de Lui, qui ne dépend de rien alors que tout dépend de Lui (Mohammad Hamiid Allaah, Muhammad Hamidullah).
[31] Maa bayna aydiihime wa maa khalfahome.
[32] Korçiyy, Trône, (selon Hamiid Allaah, certains commentateurs l’interprètent comme étant la Science d’Allaah).
[33] Al’aliyy, Al’adiime.
[34] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate Alkourçiyy (255), verset du Trône (255).
[35] Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchamç, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 au verset 10).
[36] Sur une monture.
[37] Yaa gholaame.
[38] O’allimok.
[39] Kalimaate.
[40] Ihfadh Allaah.
[41] Yahfadhok.
[42] Tojaahak.
[43] Wa idaa ista’anta.
[44] Alomma, la matrie.
[45] Ou s’unissait, ijtama’ate.
[46] Il s’agit des membres de la communauté.
[47] Alaqlaame.
Les plumes qui inscrivent ce qui concerne chacun.
[48] Assohof.
L’encre utilisée pour inscrire, a séché sur les feuilles.
La totalité de l’expression souligne que personne ne peut modifier ce que Allaah a décidé.
[49] Hadiite rapporté par Attirmidhii.
(Le r roulé).
[50] Ta’arraf (le r roulé).
[51] Arrakhaa-e.
[52] Achchidda.
Lorsque tu seras dans la gêne.
[53] Akhta-ak.
[54] Alfaraj (le r roulé).
[55] Alkarab (le r roulé).
[56] Al’osr (le r roulé).
[57] Alyosr (le r roulé).
[58] Si Allaah veut.
[59] Rabb al’aalamiine (
[60] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d (le r roulé), Le Tonnerre, aayate 28 (verset 28).
[61] Arrahmaane.
[62] Roi.
[63] Le soutien, le secours.
[64] Assiraate almostaqiime.
[65] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre1), Alfaatiha, aayate 1 à aayate 7 (verset 1 à verset 7).
[66] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam se rapporte au Message d’Allaah à l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir l’imposture.
[67] J’ai appris par la suite à l’hôpital que j’ai eu un sérieux traumatisme crânien et qu’il n’est pas sûr que je retrouve la mémoire concernant les circonstances de l’accident.
Je ne l’ai pas retrouvé, et c’est un gendarme qui m’a expliqué l’accident, d’après les déductions des constatations d’usage.
Je suis resté plusieurs semaines à l’hôpital, allongé sur le dos pendant presque toute la durée de l’hospitalisation, et alimenté par perfusion.
[68] Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les ″r″ roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar ((Le r roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
[69] C’est satan, ibliis.
[70] Aayaate.
[71] Oulou alalbaab.
[72] Muhammad Asad (Mohammad Açad), Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976, P.17.
[73] Allaah.
[74]  Métal précieux, bijoux.
[75]  Un objet utile selon la traduction de Kachriid (Kechrid).
[76]  Se dégage une écume pareille.
[77] Ce qui est utile aux Hommes selon la traduction de Haamid Allaah (Hamidullah).
[78] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d, Le Tonnerre, aayate 17 (verset 17).
[79] Qoraane.
[80] D’Allaah.
[81] Qui croient.
[82] Salaah Addiine Kachriid, le ʺrʺ roulé (Salah Eddine Kechrid), traduction du Coran, Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 324.
Voir :