Je reprends ce que j’ai déjà
répété,[1] à
savoir que je connais les arrières pensées des imposteurs d’hier et
d’aujourd’hui, la corruption,[2] la
servilité, les compromissions, les trahisons, les viols, les crimes, les
tortures du présent et du passé, les êtres fracassés, les rêves détournés, les
espoirs évanouis et les esprits salis.
Cela ne m’empêche pas de me
réjouir chaque fois qu’il est mis fin quelque part, à ce qui est blâmable.[3]
Les mots
brouillés, souillés, trahis ne me trompent pas.
La mémoire résonne au rythme de
mots inoubliés.
Rythme qui vient d’avant notre
présence ici-bas.
Celui qu’a connu notre père
Aadame[4] sur
lui la bénédiction et la paix.
Qu’a connu notre mère Hawwaa-e[5]
qu’Allaah la bénisse.
Rythme des couleurs originelles.
De la parure de la piété.
Rythme du Sens et du Lien.
De la louange.
Rythme des graines qui germent.
Des fleurs qui embaument le temps
et l’espace.
Rythme des invocations.
Du souvenir de Demain.
De la Lumière.[6]
BOUAZZA
[1] Et répéterai encore ine
chaa-e Allaah (si Allaah veut).
Les crimes les plus
nauséabonds, partout, ne cessent de se renforcer et de s’étendre, mais la
résistance des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) à
l’imposture, se poursuit et se poursuivra jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Ils se réjouissent chaque
fois qu’il y a lieu de se réjouir.
[4] Adam sur lui la
bénédiction et la paix.
[5] Ève qu’Allaah la bénisse.

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