jeudi 7 novembre 2013

SE RÉJOUIR

Je reprends ce que j’ai déjà répété,[1] à savoir que je connais les arrières pensées des imposteurs d’hier et d’aujourd’hui, la corruption,[2] la servilité, les compromissions, les trahisons, les viols, les crimes, les tortures du présent et du passé, les êtres fracassés, les rêves détournés, les espoirs évanouis et les esprits salis.
Cela ne m’empêche pas de me réjouir chaque fois qu’il est mis fin quelque part, à ce qui est blâmable.[3]
Les mots brouillés, souillés, trahis ne me trompent pas.
La mémoire résonne au rythme de mots inoubliés.
Rythme qui vient d’avant notre présence ici-bas.
Celui qu’a connu notre père Aadame[4] sur lui la bénédiction et la paix.
Qu’a connu notre mère Hawwaa-e[5] qu’Allaah la bénisse.
Rythme des couleurs originelles.
De la parure de la piété.
Rythme du Sens et du Lien.
De la louange.
Rythme des graines qui germent.
Des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
Rythme des invocations.
Du souvenir de Demain.
De la Lumière.[6]
 
BOUAZZA


[1] Et répéterai encore ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
[2] Alfaçaad et pas seulement arrachwa (le r roulé).
[3] Monekar (le r roulé).
Les crimes les plus nauséabonds, partout, ne cessent de se renforcer et de s’étendre, mais la résistance des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) à l’imposture, se poursuit et se poursuivra jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Ils se réjouissent chaque fois qu’il y a lieu de se réjouir.
[4] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[5] Ève qu’Allaah la bénisse.

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